vendredi 26 février 2010

Georges se convertit à l'islam

Georges, c’est mon canapé. Mais plus qu’un canapé, c’est un ami, un frère. Georges est gourmand, il a trop mangé de chocolats pour Noël. Gavé des fêtes et des fèves de cacao, indigestion et donc crise de foi. Dégoûté en effet du faste hivernal du catholicisme, mon canapé décida de se convertir à la religion musulmane. Religion somme toute plus apte à calmer les douleurs de foie, je rappelle que les rillettes et l’alcool sont proscrits.

Premier étape : le pèlerinage. Tout bon musulman doit se rendre au moins une fois dans sa vie à la Mecque. Mais où est la Mecque ? Bonne question. En Arabie peut-être. J’interrogeais un quidam sur cette éventualité.

- L’Arabie c’est où dites ? L’apostrophais-je.
- C’est par là mec. Dit-le quidam et m’indiquant une direction avec son doigt.

Pour le pèlerinage ce n’était pas gagné, avouais-je à mon canapé.

- Georges tu as déjà lu le Coran ?
- Oui, je le connais tellement que je pourrais le lire à l’envers, de droite à gauche, en courant, et encore en courant le coran c’est pas courant.
- C’est déjà ça je pensais, tu sais le lire le texte sacré. Et ta prière sur le tapis ? tu sais la faire ?
- Écoute mon gars, me dit Georges, ça fait 10 ans que je suis prostré dans ton salon au dessus du tapis, ne t’inquiète pas pour ça.
- D’accord, mais peut-être qu’en tant que canapé tu n’as pas le droit de te convertir. Il y a peut-être une charria pour ça.
- Tu charries ?
- J’espère en tout cas que tu n’obligeras pas ton épouse à se voiler.
- C’est déjà fait, mes deux oreillers portent la taie.
- Polygame en plus ? Et voile intégral ? Je ne sais pas si c’est autorisé par le Coran, mais pas dans une démocratique laïque.
- Laïque comme laïc el-kebir ?
- Non laïc comme laïcité.
- Pourquoi tu parles de cité ? Oh je vois bien que tu associes les banlieues et l’islam.
- Mais pas du tout. D’ailleurs tu n’habites pas à la cité.
- Tu as cité Allah ? Fais gaffe.
- Jéovah pas le rapport.
- Jésus pas naïf. Torah pas le dernier mot.
- Oh mais tu deviens con. Extrémiste. Je dirais même extrêmement con. Tu prends uniquement ce qui t’arranges dans la religion, et ajoute tes idioties. Tu es branché au Coran alternatif ma parole.
- Excuse-moi me dis Georges, tu sais tous ces amalgames qu’on entend entre religion et fanatisme me monte à la tête. En fait, depuis que j’essai d’être un bon musulman j’en perd l’appétit.
- Je le vois bien tu n’as pas touché au pot au feu de ce midi.
- Pour le pot au feu c’est pas le manque d’appétit.
- Le bœuf n’était pas Hallal c’est ça ?
- Hallal limite, ça ce n’était pas gênant. Disons plutôt que le plat n’avait pas l’air très catholique.
- Faudrait savoir…..

samedi 20 février 2010

Après un mois de janvier pas facile où beaucoup d'engueulades, de stress, peu ou pas de soleil. Des we qui s'annulent au dernier moment. Des prises de tête à n'en plus finir. Mois de janvier à oublier.
Le mois de février ne pouvait que mieux se passer. Et effectivement ce fut le cas.
En guise de préambule, un concert de John Butler Trio extraordinaire. Très très fort. Si vous avez l'occasion les gens, allez le voir. C'est ce qu'on appelle un Artiste.

Des we où fête surprise, pot de départ, soirée soirée soirée s'enchainent sous un rythme effrayant. Une journée à Québec sous les chutes de Montmorency gelé. La semaine prochaine, c'est la nuit blanche à Montreal ! Comme à Paris. Un concert des Trois accords qui arrive et les félicitations du boss pour le boulot effectué... De quoi retrouver méchamment le sourire.

Je serais d'ailleurs un peu plus fixé sur le futur (du moins jusqu'en juin) en début de semaine prochaine...

Bref un mois de Février funky. Et en plus il a reneigé.
Et ce soir le rhum est prêt. Soirée de départ d'un très bon pote. On va rentrer en titubant je le crains... Heureusement que j'habite pas loin.

Ah sinon la chatte qu'on héberge gracieusement depuis un petit moment a ses chaleurs et trouve le bon moyen de communiquer en gueulant à côté (et exclusivement) de ma porte dans les environs de 5 heures du mat. Dur quand on s'est couché à 1 heure la veille et qu'on doit se lever à 7 heures le lendemain.

samedi 13 février 2010

Nadine et Thierry

Thierry et Nadine sont des malades mentaux qui résident dans un hôpital psychiatrique.

Un jour, Nadine longe la piscine. Elle tombe à l'eau et coule à pic. Ni une ni deux, Thierry saute à l'eau et va chercher Nadine au fond. Il la ramène à la surface.

Quand le Directeur apprend l'acte héroïque de Thierry, il décide de le laisser sortir immédiatement car il pense que si Thierry est capable d'un tel acte, il doit être mentalement stable.

Le Directeur va lui-même annoncer cette bonne nouvelle à Thierry. Il lui dit:

"J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'apprendre ! La bonne, c'est que nous te laissons sortir de l'hôpital parce que tu as été capable d'accomplir un acte de bravoure en sauvant la vie d'une autre personne. Je crois que tu as retrouvé ton équilibre mental. La mauvaise, c'est que Nadine s'est pendue dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre".

Et Thierry de répondre au Directeur :

"Elle ne s'est pas pendue, c'est moi qui l'ai accrochée pour qu'elle sèche"