vendredi 25 septembre 2009

News of the world

Tout s'accélère. Je commence un boulot mardi à la banque nationale du Canada (mission d'un mois voire plus). Un chaton est venu vivre avec nous. Ramené par ma coloc un soir car trouvé dans la rue, dans l'intention de l'amener à la spa le lendemain. Evidemment il n'est pas parti. Comment tu peux te séparer d'un chaton de six semaines ?
Donc voilà elle saute partout, elle est toute mimi. Noire avec les pattes blanches. Et tous mes potes en sont jaloux. Héhé.

La semaine dernière, il y'avait une grosse soirée chez moi. Super sympa. On s'est couché au petit matin. Et demain soir rebelote.

Sinon juste comme ça, un ami à reçu du fromage par colissimo. C'est possible d'envoyer du fromage, du saucisson ou du pâté par la poste hein. Je dis ça. C'est pas que ça me manque...

Ouais en fait, on est tous en manque là. J'ai perdu du poids, je pleure en voyant le prix du fromage et du vin. S'il vous plait, ayez un peu de bonté pour un expatrié qui n'a que de la poutine et du sirop d'érable pour compensation. En plus la poutine c'est dégueulasse.

lundi 21 septembre 2009

La fille au piano


C’est une fille classique. Avec des longs cheveux attachés en queue de cheval. Assise sur le tabouret devant le grand piano noir elle fait glisser ses doigts sur les touches noires et blanches. Elle arpente et égrène une à une les notes arpégées de la cantate. De variations en enjolivures, la musique emplie la pièce.

Elle enchaîne avec une sonate en do majeur, je l’imagine alors, l’été, dans une robe rouge et ses joues qui trahissent un gène passager.

Elle joue la valse de Poulenc. Elle joue avec moi. Au jeu du chat et de la souris. Elle sait que je la désire et elle me fait languir.

Vient un menuet, je la devine plus coquine et soudain plus timide. Me prenant par la main et m’invitant à la rejoindre. Tout contre elle.

Lettre à Elise de Beethoven. Cette fois plus de doute, elle s’empare de mes lèvres. En fermant les yeux, et m’embrassent de plus en plus intensément.

Une mélodie frêle et suave de Schumann. Elle est nue et la lumière tamisée, mes doigts frôlent sa peau goût abricot. La chaire de poule : je me serre pour la réchauffer.

Une sonatine en sol majeur. Le bonheur, est là, nos gestes sont limpides et précis, nous nous découvrons sans mot dire.

Prélude de Bach. Les premiers moments après l’amour. Je me blottis contre elle en douceur, et l’embrasse tendrement dans le cou. Je m’endors la main contre son sein.

« Danse russe » de Tansman. Le réveil au matin, le monde nous appartient. Il va voir ce qu’il va voir.

Une marche funèbre. Je sors d’un coup d’un seul de ma rêverie.

Une sarabande en ré mineur. Je m’en vais, laissant la fille au piano à ses mélodies solitaires. Décidemment trop absorbée par ses partitions sans surprise.

Dire qu’on aurait pu jouer à quatre mains.


samedi 19 septembre 2009

L'hôtesse de l'air



La vidéo ne sert à rien. La qualité du son n'est pas terrible. Mais l'hôtesse de l'air m'est sympathique !

mercredi 16 septembre 2009

Tadoussac et ses pérégrinations pour y arriver

Départ Vendredi 4 Septembre. Avec une amie on va chercher la voiture qui va nous conduire à Tadoussac. La journée va être ponctué de pleins de petits imprévus. ça commence à Laval ville collant Montreal ou je devais rejoindre Marina (l'amie en question). Je dois surtout pas arriver à la bourre parce que l'agence auto devait nous chercher à un endroit précis, à une heure précise. Je monte dans le bus et là. Bam. Ma carte de bus passe pas. Le chauffeur (fort con) me dit qu'il faut payer un ticket. Soit. Je sors mon argent. Ah non monsieur, il faut aller à l'agence pour payer les tickets moi je prend pas d'argent. Bon ok, mais je dois absolument prendre ce bus. Je pars dans 30 secondes me dit-il d'un air bovin. Bon ben je sors, sachant pertinemment que 30 secondes ça sera impossible. Je fais la queue demande au guichet, je veux un ticket. Ah bah non monsieur, ça se prend seulement dans le bus. Vous vous foutez de moi ? En fait, si vous avez la monnaie ben vous mettez dans la machine et ça correspond à un ticket. Je râle pour la forme en disant que le chauffeur est vraiment un mauvais. Puis bon prochain bus dans 30 minutes. J'arrive. Finalement, j'avais pas trop de retard.

Résultat, on part faire les courses, toussa toussa, chercher les 3 compères et destination Tadoussac. Bon on met 1h30 à sortir de Montreal, le dernier week-end des vacances, on est pas les seuls à avoir cette merveilleuse idée de quitter Montreal.
Arrivée à Québec. On se perd. Méchamment. Au bout d'une heure et un "On est perdu connard !" haineux de Marina sur un québecois qui sur le moment klaxonnait pour montrer son léger mécontentement de nous voir rouler à 10 à l'heure, j'ai cru qu'il allait me casser la gueule (je conduisais) mais en fait non. Et un accident aussi. Toujours paumé, je tourne à droite et là j'entend un bruit sourd de tôle froissé. Au début, j'ai cru que j'avais touché quelque chose mais bon on aurait senti quelque chose hein. On se retourne et là 3 voitures se sont rentré dedans. Dont une voiture bonne pour la casse. Après 2 heures d'aller-retour incessants et très très énervants on retrouve la route pour Tadoussac. Arrivée à Tadoussac. On prend le traversier (pas de pont) pour traverser le Saint-Laurent. Arrivée à minuit dans le chalet. Direction lit direct. Demain debout très tôt pour aller voir les baleines.

See u

lundi 7 septembre 2009

Dis-moi qui sont ces gens ?


Ils sont tout autour. Dans les gares, les ports, les aérogares. Ils sont assis sur le siège de devant, dans le train, le bus et elle a sa tête penchée, en appui sur l’épaule de l’homme qui l’accompagne. Dis-moi qui sont ces inconnus que nous connaissons si bien ? Ils parlent une langue étrange et pleine de sous-entendus, ils ont des sourires suffisants et des silences complices. Ils sont jeunes, bien souvent, et se fichent éperdument du malheur qui gravite autour d’eux. S’ils savaient comme ils me blessent de leurs impédances.

Dis-moi qui sont ces insouciants, ces volages amants ? Ils sont d’une race, ils se multiplient quand la solitude nous envahie. Pas besoin de marcher cent pas, dix mètres, dans les villes ils pullulent. Leurs ombrent s'unissent au soleil couchant. J’ai le regard oblique et la jalousie à fleur de peau, quand ils mélangent leur langue. Il fait le coq et parade. Elle fait la belle et pavane. Ils se croient forts et indestructibles et n’ont pas peur des clichés. Je les trouve ridicule.

Ces bourreaux malhabiles m’enfoncent. Je somatise mais ma douleur est réelle. Loin des yeux et du cœur, leur amour me brûle et me transperce par contumace. Quand, eux, reçoivent, par la flèche sacrée un coup de foudre en plein cœur, c’est mon cerveau qui se réduit en cendre.

Dis-moi qui sont ces gens qui s’embrassent partout. Ils ne craignent pas la pluie, ni les lendemains grisonnants. Ils sont arrogants mais hypnotisent les foules. Ils ont la vie à eux. Ils me répugnent, me révulsent mais me fascinent à la fois. En les observant je me souviens du temps où nous étions beaux et où je te promettais ce que tu attendais.

Nous devions par moment leur ressembler.

vendredi 4 septembre 2009

Tadoussac

Lundi c'est la fête du travail. Dernier week-end marquant symboliquement la fin des vacances.

Aujourd'hui je pars. Avec 9 personnes. Un chalet est loué, un zodiac est réservé. Direction baleine. Et fiesta, je vais leur faire découvrir le fameux chachaaa. L'heure est à l'exportation.

Avec l'espoir de voir des baleines bleues.

A mardi !