lundi 30 mars 2009

Miaouuu

Bon on s'y met quand à la chanson Chonchon ? Juste à trouver des costumes. Top giga classe non ?



If you rescue me,
I'll be your friend forever,
Let me in your bed,
I'll keep you warm in winter

Lalalala

dimanche 29 mars 2009

"un contenu complexe et foisonnant"

Lors d'une recherche sur internet je suis tombé sur une publicité d'une entreprise qui se définit comme telle :

"IntelligenceMaker® renforce votre visibilité, sur l’écosystème digital. Malgré leurs investissements croissants, les entreprises peinent à conserver une visibilité suffisante de leur site corporate, a fortiori sur le DD qui génère un contenu complexe et foisonnant. Le Web collaboratif (dit 2.0) impose aux entreprises de passer d’une logique de contrôle à une logique d’influence. Or, elles ne peuvent réussir cette mutation qu’en se dotant de nouveaux outils de valorisation des informations non confidentielles produites par leurs Directions métiers. Ainsi, la diffusion d’informations ciblées devient un ressort efficace pour dynamiser la gestion de la relation client. L’entreprise peut, par la même, mieux exister sur les sites thématiques, jugés plus neutres aux yeux des internautes et de la blogosphère (information versus communication). Au travers d’IntelligenceMaker®, Intelleco a réussi à coupler un espace de travail collaboratif à un outil de publication de site web 2.0. Les entreprises peuvent ainsi réconcilier information et communication dans une logique de webmarketing. Fort d’une expérience de 15 ans dans le Business development, Intelleco a eu l’occasion de travailler sur plusieurs chantiers majeurs d’Intelligence économique et stratégique, orientés sur le DD. Intelleco est ainsi en mesure d’accompagner ses clients dans la valorisation de leur intelligence collective au service d’une visibilité durable."

c'est creux, c'est nul, ça ne veut rien dire mais quelque part c'est beau. on dirait un nouveau langage. On vit dans un drôle de monde.

jeudi 26 mars 2009

10 Février 2022

Huit heures du matin. Je me réveille. Mal. Comme d’habitude. Le dos en compote de pommes, je quitte mon lit trop affectueux qui me retient par ses draps en tentacules. Je m’extirpe tant bien que mal. Elle est là. Debout, elle prépare le petit déjeuner. Tomate au curry saupoudré de chocolat au miel de nénuphar. Mon cœur reprend une activité normale, revigoré par une si bonne nouvelle. Il se remet à battre un peu. Je pose mon cœur artificiel par terre. Je n’en ai plus besoin. Il manifeste son mécontentement en s’arrêtant d’un coup. Il va falloir être persuasif pour le remettre en état de marche.

Elle va mieux. Elle a arrêté de tousser. Les docteurs sont rassurants et pensent que le mal qui la ronge est derrière elle. Quand même. Quelle maladie odieuse. Un cas par siècle et il a fallu que ça arrive sur elle. Les chances de contracter de nouveau cette maladie sont proches du néant. Mais depuis peu je suis proche du néant.
En effet, un jour de grisaille perdu au loin, j’ai aperçu, observé le néant. Il était là proche de moi. Intrigué. Je l’ai touché. C’était froid et peu agréable. J’ai vite enlevé ma main et quitté les lieux. Comme je ne savais pas où j’étais, j’ai marché. Longtemps. Jusqu’à perdre haleine. Mon cœur artificiel, en gros feignant, a voulu encore s’arrêter. J’ai dû par des mots peu agréables le remettre en état de marche. J’étais peu rassuré, il ne m’a pas suivi, soucieux sans doute de se faire oublier. Je me trompais. On m’a plus tard raconté l’histoire d’un homme qui avait eu un contact avec lui et il ne l’a jamais lâché jusqu’à sa troisième mort. Je m’en sortais bien. Mais je pouvais le retrouver à tout moment car pour lui, je suis devenu proche. Proche du néant.

Et depuis que je sais que je suis considéré comme proche du néant, je suis inquiet. Et s’il venait frapper à ma porte et enlever ce qu’il me reste dans ma vie ? L’impossible devient possible, le néant, une réalité.
Oublions vite ces pensées. Cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera plus.

Bon Iver - Skinny Love (pas pour les paroles mais pour la mélodie)

lundi 23 mars 2009

Et mon cul ! Et mon cul !

Quand j’étais petit, j’étais un vaurien, je n’étais pas ben grand. Quand je baissais mon pantalon, montrant ainsi mes fesses aux passants étonnés, ma grand-mère gueulait : « tu vas arrêter !!! ». Moi je m’en fichais. Une fois j’avais couru tout nu dans la rue la zézette qui se balançait. Très drôle. J’adorais montrer mon corps.

Et mon cul ! Et mon cul !

J’étais un champion de la chasse aux lézards. Je les prenais par le corps (pas la queue elle casse) entre deux doigts, et je les enfermais dans un bocal (transparent pour bien voir), et j’attendais qu’ils meurent de faim et de soif. Rigolo mais un peu lassant, quand j’en avais trop marre d’attendre je les piétinais tout simplement. Un jour j’ai réussi à accrocher un bison 4 sur un lézard… bannnnnnng des morceaux de chair plein partout. Très très rigolo ça.

Bannnnnng ! bannng !

Un jour j’ai détruit entièrement une fourmilière à coup de basket. Et vlan et vlan, un vilain plaisir sadique de voir toutes les bébêtes fourmiller de mille côté. Tiens prends ça ! Les belles galeries, le beau travail de fourmi, ruiné à cause d’un morveux. Et j’étais très fier de moi. Je ne vous raconte pas le coup du poisson rouge dans le four, et du chat attaché à la voiture. Trop hard.

Et vlan ! Et vlan !

Du haut de l’appartement d’un copain j’ai pissé. C’était assez dur d’ailleurs il fallait se pencher en avant mais pas trop pour pas tomber. J’ai pissé direction la rue : 4 étages de chute du Niagara. J’ai loupé de peu la grand-mère qui s’aventurait sur le trottoir. Une autre fois j’ai balourdé des yaourts et des œufs depuis la fenêtre sur le libraire du bas. C’était la nuit, on avait éteint la lumière et forcément c’est le voisin du haut, la fenêtre éclairée, qui a été accusé.

Et schoummm ! Et flopp !

On inventait tous les trucs pour mater les culottes des filles. Des stratagèmes compliqués et des beaucoup moins. Le coup le plus facile : se cacher dans le vestiaire des filles avant qu’elles n’arrivent (dans le recoin derrière le dernier lavabo), puis au moment où tu les devines nues, s’enfuir en courant et en matant. Je faisais payer les informations récoltées au péril de ma vie : Sandrine a déjà des seins, Emilie rien du tout.

Vicieux ! Dégueulasse !

On piquait des bonbecs chez le marchand de journaux. Un qui fait diversion l’autre qui pique, classique. Enorme : un jour, au lieu des bonbecs, j’avais réussi à mettre sous mon pull une revue X, on la maté des heures et des heures avec les potes, des trucs incroyables des filles nues qui se caressent partout entre elles. C’était terrible. Fallait pas se faire chopper c’est tout.

Oh la vache ! Oh la vache !

On jouait au carillon infernal. Une rue, 10 maisons, 10 sonnettes, on court on appuie partout. Le plus drôle : attendre qu’un copain qu’on peut pas blairer passe juste après innocemment. A tous les coups il se fait gauler. Bien rigolo. Bon puis les merdes de chien dans la boite aux lettres ça fait aussi toujours son effet. Surtout quand elles sont bien molles (à ramasser avec un bâton, attention dangereux).

Ça pue ! Ça schlingue !


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J’ai 44 ans. Je ne chasse plus les lézards. Je ne montre plus mes fesses. Je ne sonne plus au hasard des sonnettes. S’il m’arrive de pisser sous la douche, ça ne me fait pas rire du tout, par la fenêtre je n’ose pas. Ça fait des années que je n’ai pas vu une fille ou une femme nue en vrai. Les revues X je les achète mais elles me dépriment. Je m’emmerde.

Ecumons ecumons

L’écume des jours est pour moi le livre le plus réussi, le plus touchant, le plus drôle que j’ai pu lire.

Bref résumé. Colin vit seul et désespère de rencontrer quelqu’un. Un jour lors d’une soirée il rencontre Chloé et tombe amoureux. Ils se marient mais peu après Chloé tombe malade…

Dit comme ceci, ce livre parait être un énième roman pour jeunes filles en fleurs (fanés) ayant la consistance d’un grain de riz et le romantisme d’un supporter parisien du kop Boulogne.

Mais voilà. Ce roman est de Boris Vian. Et chaque personnage qui pourrait être insipide sous la plume d’un écrivain raté devient attachant. On rigole avec eux, on pleure avec eux. On vit intensément chaque émotion avec eux. Pour vous donner l’envie (d’avoir envie), je vous résume les premières pages du roman. Avec des extraits.


Colin est riche. Il possède 100 000 doublezons. Il a une maison splendide et un cuisinier exquis (Nicolas) qui ne jure que par Gouffé. Mais surtout Colin possède l’invention la plus imaginative au monde : la pianocktail.

Extrait :
« - A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Seltz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison direct de la durée (…). Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée (…) mais le teneur en alcool. »
Et là on se prend à imaginer. Un solo de Cat Power et l’on obtient un cocktail puissamment triste, aux couleurs froides et fades. Un cocktail sans espoir qui se boit seulement dans l’optique d’attendre. La fin.
Un solo au contraire jazzy (Duke Ellington pour Vian) et ce cocktail deviendra lumineux aux couleurs chaudes. Cocktail que l’on boit en fin d’après-midi à la Nouvelle Orléans aux sons d’un vieux 33 tours rayé (si c’est pas imagé ça). Quelle belle idée !

Mais revenons à nos pâturages. Colin a un très bon ami du nom de Chick. Chick est un fan absolu, un obsessionnel d’un grand écrivain : Jean-Sol Partre (contrepèterie). On apprend au début du roman que Chick a rencontré une fille (Alise) alors qu'ils écoutaient Partre lors d’un discours, cachés sous son pupitre. Alise se révèle être la nièce de Nicolas (le cuisinier). Et l’on apprend qu’elle a raté sa vie la petite. Elle a fait des études de philosophie. En effet, pour Vian, les métiers les mieux payés sont les métiers d’ouvriers. L’ingénieur sera moins bien payé que les personnes qui sont sous ses ordres car moins éreintants. Et de plus il est considéré comme une tare pour la famille. Beau paradoxe.

A suivre.

J’avais lu quelque part qu’un roman réussi est un roman auxquels on s’identifie mais surtout qui laisse une marque indélébile dans notre inconscient. Un livre au cours duquel on s’est projeté dans l’histoire, car voulant vivre la même chose. C'est drôle de se dire que chacun a son "livre compagnon".

Le changement !

Vous l'aurez tous remarqué, bien entendu, une chose a changé ces jours ci.
Sérieusement, vous n'avez rien noté ? Faites un petit effort, fermez les yeux et cherchez la transformation en vous. Que s'est t-il passé ce matin en sortant de votre appartement, à la pause cloppe ou lorsque vous avez accompagné vos enfants à l'école ?

Mais bien sûr, le soleil est de retour !!! Non, il n'avait pas décidé de se la couler douce ou de partir en vacances, il travaillait tout simplement ailleurs. Quand on se les gelait en décembre, d'autres en profitaient à Melbourne avec des 33 degrés (les salauds!)... bref le soleil brille, le cycle des saisons tourne et nos petites habitudes au quotidien vont être bouleversées.

Le déclic ? Une nature reprenant vie et s'exprimant en couleurs. De douces odeurs de fleurs venant flatter nos narines. Un soleil cajoleur apportant réconfort et bien être autant à notre corps qu'à notre mental. Sans oublier la détente apporté par les gazouillements mélodiques des moineaux, la vitalité communicative de leurs sautillements dynamiques de branches en branches ou leurs parties de chat bitte dans le ciel. Et oui tout cela, même un parisien en profite, je tenais à le préciser !

Les résultats ? Une envie de sortir, de bouger, de planifier des vacances, d'improviser un pic nique le dimanche midi dans le parc d'à côté, de s'installer à la terrasse d'un bar pour s'y prélasser quelques heures et profiter de la vue. Sans oublier l'envie de renouveler sa garde robe pour assurer pendant l'été.

Et oui c'est tout cela la magie du printemps, la vie renaît, une sensation de bonheur nous envahi et surtout... les jupes légères réapparaissent !!! Et oui... quel changement !

dimanche 15 mars 2009

Georges (repris de justice)

Les deux mains dans les poches, un pétard de marie-jeanne au coin de la bouche, je sifflotais la ballade Johnny-Jane. Et je vous mets au défi de siffloter en fumant sans cracher sa cigarette ni avaler sa chanson. J’étais sorti au grand jour aux marchés aux puces (électroniques et savantes) de ma vieille ville.

Les vendeurs de puces se démenaient d’astuces et de gougnaferie pour vendre leur camelote. Certains soldaient des bus ottomans et d’autres des menthes autobus. On trouve de tout à Saint Ouen. Le Capitaine Haddock y china sa licorne, et moi je retrouvais Georges. Oh je ne vous ai pas dit ? Georges c’est mon canapé. Enfin je devrais dire c’était, car on s’était perdu de vue depuis plusieurs années. Je vous raconte comment.

Après plusieurs années d’amour avec failles et avec Gisèle, la routine s’installa dans notre ménage et roulez manège : nous nous séparâmes avec beaucoup de mauvaise foi mais, gentleman je reconnu tous les tords. Or le tord tu : je dû laisser à mon désespoir et à Gisèle l’ensemble de mes biens. La vaisselle, les moutons, la gazinière, la voiture, le piano, et mes meubles. Georges y compris car il faisait parti des meubles. Or je ne pouvais décemment le laisser dans cette mouise, seul avec mon ex, il aurait tourné court, il aurait fini dans je ne sais quel débarras, embarrassé.

J’ai pris mon courage à deux mains et retournais chez Gisèle réclamer Georges et tant pis pour le juge et tous les papiers qui menaient mon tord décidemment trop loin. Et là, alors que je pénétrais dans l’antre maudit, j’ai manqué de m’étrangler : Georges était branlant, posé de travers sur un plancher collant, recouvert de linges sales, de chips et de guacamole épicé laissé négligemment par le nouvel amant de Gisèle. Moralité : au sofa, ce salaud laissa sa sauce salée sécher. Non non c’était trop, c’était trop, j’élaborais un plan pour récupérer mon canapé adoré…

J’attendais mon heure, le moment opportun, où. Je couchnappais Georges un soir d’août, ce ne fut pas une mince affaire, mais j’y arrivais. J’avais loué une estafette pour l’occasion et Georges y tenait. Je fonçais vers Paris à tombeau ouvert et coffre fermé. Lorsque fut arrêté par des gens d’armes, comprenez des policiers. « Hep toi là ! Oui oui le conducteur de l’estafette, est-ce ta fête ? Tu dépassais allégrement les 90 kilomètres par heure autorisés par le code, m’assigna le poulet en me tutoyant (sans quoi le jeu de mot précédent n’eut pu exister). Hop hop contrôle des papiers de la plaque avant et arrière et du chargement, faut que ça saute. Les flics éventrèrent Georges et… il trouvèrent une sorte de poudre blanche qui paraît-il s’humectait en fermant les yeux avec un sourire niais, et c’était de la bonne paraît-il à en croire l’adjugeant chef. J’étais piégé. Soit j’avouais qu’il ne s’agissait pas de mon canapé et je devenais voleur. Soit j’affirmais être le propriétaire et je devenais dealer. Ainsi va la vie, et la drogue de Gisèle devenait mienne. Georges me fut confisqué, je ne su où on l’emmenait. On m’informa tout de même qu’un chirurgien plastique et velours lui fit des points de suture pour réparer la violence des policiers.

Comment je me sorti de ce pétrin et comment Georges se retrouva au marché aux puces de Saint Ouen, ce sont des questions que vous vous posez j’imagine…

Mais il se fait à tard, la suite bientôt…

Mort de Monsieur Bashung

Le dernier grand du rock français s'est éteint.

Aujourd'hui je suis méchamment triste.

jeudi 12 mars 2009

Let's Go to the Mall - Foux da fa fa

Je suis désolé. C'est nul de poster juste des vidéos. Mais je culpabiliserai de pas vous présenter deux vidéos qui me font joyeusement sourire. En ces temps de crise, faut rigoler hein.

Première vidéo issue d'une série télé. Ecoutez les paroles et SURTOUT regardez How I Met Your Mother (en VO). Une des séries les plus drôles du moment.




En bonus une vidéo Française !! (un 33 tours d'Enrico Macias pour celui qui comprend toutes les paroles, si si c'est du français). Vive les clichés.



Bon je vous laisse, je vais à la boulangerie avec mon vélo acheter une baguette.

mercredi 11 mars 2009

Tristesse

Une pâle lumière éclaire mon visage.

Monsieur ! Réveillez-vous !

Que se passe-t-il ? Il y’a un instant je souriais. Rappelle-toi. Il y’avait du monde ce jour-là. Veille de Noël, tous les idiots sans idées étaient là en train de trouver un C.D., un film qui pourrait plaire. Il y’avait du monde. Trop de monde. Un cri retentit. Je n’ai pas fait attention. Ce n’est pas que je m’en foutais. J’ai juste ignoré.

Puis survint un coup de feu. Une personne s’écroule. On ne réalise pas forcément ce qui se passe. Cette seconde de latence où l’on se demande ce qu’il vient de se passer et comment il faut réagir. La seconde de trop.

Monsieur ! Il revient à lui ! Monsieur, vous nous entendez ? Ne fermez pas les yeux. Restez avec nous !

Je ne comprends pas. Pourquoi je ne bouge plus ?

Doucement, je pris conscience de ce qui venait de m’arriver. Il a tiré. Mais pourquoi ? Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Que s’est-il passé dans sa vie pour réaliser cela ? Pourquoi ?

Monsieur ! Restez avec nous !

La voix du médecin s’éloignait, s’éloignait, passait et repassait sans jamais atteindre mon cerveau, comme si je refusais l’entrée à l’once d’espoir qui restait. J’avais décidé irrémédiablement (peut-on dire dans ce cas « je » ?) de suivre une voie sans issue. Je ne lutte plus.

Et dans un élan de défaitisme béat, je pardonne. A défaut de vengeance irraisonnable. Contre ce monde qui t’oubliera dans un mois.



Un instant d’égarement. Je…

16h02. Mort par arrêt cardiaque suite aux blessures.

Le lendemain dans tous les médias : Un fou furieux a tué une dizaine de personnes dans un centre commercial. Le meurtrier s’est suicidé peu après.

Andy Warhol avait raison. Mon quart d’heure de gloire.

Mazzy Star - Into Dust
Cette chanson pourrait faire pleurer un caillou.


Découvrez Mazzy Star!


Il y a des fait divers qui marquent plus que d'autre.

mardi 10 mars 2009

Publicité


Pierrot a acheté son AX d'occasion. Depuis il a parcouru moins de 100 kilomètres mais est allé quatre fois chez le garagiste. Alors il l'a bien profond, d'où sa position équivoque sur cette photographie.

Citroën AX. Jusqu'au bout du plaisir.

mercredi 4 mars 2009

Macédoine

Oh oh oh je relis le post de notre ami Marcel.

Dans le genre gros con, je crois que notre ami Serge est en effet en train de battre des records...
Quand je pense qu'il est sincère...

Allez je vous laisse méditer ces deux images, issues d'une publicité parue dans le Figaro...

en petit :

En Zoom :

Non non vous ne rêvez pas il s'agit bien d'une incitation à la délocalisation...

mardi 3 mars 2009

Serge Dassault, l’autre con.

J’aime bien les cons. Enfin les cons pétés de thunes. Parce qu’un con riche, ça se croit intouchable.
Alors qu’un con pauvre ça vote Le Pen, c’est des gens tristes que tout le monde ignore. Et qui se venge avec leur chef Jean-Marie.
Alors qu’un con riche ça ose.
Je cite Monsieur Audiard : « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ». (Les Tontons flingueurs revoyez vos classiques).

Un con ça pense tout haut ce qu’il devrait dire tout bas. Et j’ai la preuve irréfutable qu’hormis les flics qui sont à côté de chez moi, les cons peuvent arriver haut dans les méandres du pouvoir. Député UMP même.

Hop. Regardez cette vidéo. On rigole un coup et on en rediscute.



Hahahaha.

Et là on est tenté de dire. Qu’il est con ce Dassault ! Après Marcel (le père) qu’était déjà pas fin (cf. Hara Kiri), on peut enfin affirmer que la connerie est génétique. Regardez Serge (le fils), qui on peut le dire maintenant a été fini au pipi. Avec lui, on doit se marrer pendant le repas. Entre les blagues sur les français feignants, les fonctionnaires qui foutent la merde, et les cheminots qui veulent tuer la chère patrie, chez les Dassault on doit bien rigoler.
Hein Serge !

Tant de bêtises. Ça en est touchiant.

Con tu es, con tu resteras. Malheureusement pour toi. Heureusement pour nous. Dassault. Je t’admire, je te tutoie hein, puis si t’es pas content c’est pareil. Je vais pas me laisser emmerder non plus ! Comme je t’admire Serge. Car tu es con. Et que si les idiots n’existaient pas on se ferait bien chier. Ce qui est bien avec les cons, c’est que ça permet de nous valoriser et quand on ne réussit pas, quand on a subi un échec, on peut se dire : « ça pourrait être pire, j’aurais pu être con comme Dassault ». Et là tout ragaillardi, on sourit et on se fout de ta gueule. Car Dassault, oui je me fous de ta gueule. J’aime bien rigoler des cons, ça me détend.

Enfin bon revenons, mon brave con, à cette vidéo. Et je suis quand même pas rassuré Serge. Car de deux choses, soit tu es très inquiétant car tu le penses vraiment, soit tu es un gros con qui ne peut pas penser plus loin que son balai qu’il a dans le cul. Mais comme t’as l’air sympa Serge, j’opte pour la seconde solution. Le bon vieux gros con. Qui admire un pays communiste. La Chine, c’est un pays communiste Serge. Mais comme tu es con, tu ne dois pas le savoir.

Ahlala. Député UMP. Comme quoi, la connerie ça peut mener loin.

Tiens moi aussi je veux réussir et avoir une Swatch avant mes 25 ans (signe de grande réussite intellectuelle). Donc là je me tape la tête avec ma main (droite) et je me dis bon sang mais c’est bien sur ! Dassault le con mène la voie. Dormons dans les usines et travaillons pour le juste mais sévère patron qui nous virera à la première occasion. Et on acceptera avec le sourire. Car, moi aussi je veux être con.

Non en fait je ne peux pas. La seule fois où je dormirais dans une usine, ça sera pour te botter le cul hors de l’Assemblée Serge car tu auras perdu ta place de député avec (on peut rêver)à la place un député communiste Serge. Tu devrais être content. Comme tes amis chinois. Mais comme tu es con, tu vas encore râler.

J’ai toujours eu une haine viscérale pour les cons fiers de dire des énormités. Et donc Serge je ne t’aime pas. Pars en Chine, chante l’Internationale et ne me fais plus chier. T’inquiètes pas, un autre con te remplacera.

Allez deux petites citations de Serge pour finir.
«Le problème n’est pas seulement de trouver de l’emploi mais aussi que l’assistance et les aides diverses aux chômeurs sont trop élevées, à mon avis, pour qu’ils aient une certaine envie de travailler»,
"On réduirait carrément les aides aux chômeurs, ce serait quand même plus efficace si on veut les faire travailler que de vouloir donner de l'argent sur denier de l'Etat"

Prochainement Serge près de chez vous dans toutes les mauvaises salles. "Le force tranquille d'un con".

lundi 2 mars 2009

Georges (le déménagement)

C’était un jeudi soir, oh j’ai toujours eu la mémoire des jours, que voulez-vous, c’était un fichu jeudi soir comme il s’en est passé des centaines et c’est pas fini, à moins que l’on adopte le calendrier chinois, et encore je ne sais pas si on s’en sortira car :

  1. Les chinois ont peut être un jeudi dans leur calendrier
  2. Les chinois n’ont pas encore prévu d’anschlusser la France que je sache !

Donc ce jeudi soir là, je déménageais de mon deux pièces rue Jacques Chirac pour aller habiter avec Gisèle (ma femme) vers le terminal 7, en face du café-pmu de la gare, vous situez ? J’avais en tout et pour tout une armoire normande que m’avait légué ma cousine corse, une collection de partitions de Rachmaninov avec un piano pour les accompagner, une table, une chaise (je ne recevais pas d’ami car je n’en avais pas), un frigo magnifique et bien sûr Georges. Oh je ne vous ai pas dit ? Georges c’est mon canapé. Sur ce magnifique canapé monochrome j’ai passé les plus belles nuits et siestes de ma vie. Sacré Georges.

Pour le déplacer il fallait être au moins trois personnes, sachant que je n’avais pas les moyens de me payer des déménageurs, je décidais de m’y atteler seul. J’appelais Gisèle et lui prévins que le canapé était très lourd. Une femme avertie en valant deux, nous eûmes assez de nos six bras pour descendre Georges par les escaliers. Pour l’armoire et le piano, ils suivirent sans problème si on n’est pas trop regardant sur la qualité. Nous attelâmes le tout dans notre deux chevaux achetés à crédit et partîmes sur la route comme deux amoureux, car nous l’étions à l’époque. Et j’arrête d’utiliser le passé simple ça me fait mal à la tête, désormais l’histoire se passe au présent.

- Gisèle, crois tu que Georges pourra s’épanouir entre nous deux ? Je n’ai pas envie qu’il tienne la chandelle.

- Ne t’inquiète pas pour ça j’ai prévu des bougeoirs.

- Bien vu

Je pense qu’avec un chat, Georges aurait pu avoir de la compagnie, se sentir moins seul, quitte à être couvert de poils. Puis passant du chat à l’âne, je songe qu’il faudra acheter des coussins, c’est la moindre des choses quand on aime son canapé, même s’il n’y a aucun rapport entre l’âne et les coussins.

- Tu penses à quoi ?

- Non Gisèle à rien, enfin si à des chats sur des coussins

- Classique. Moi je pense que pour fêter notre aménagement nous pourrions prendre un verre de champagne ce soir en tête à tête ?

- On pourrait inviter Georges, c’est bon les canapés avec le champagne.

dimanche 1 mars 2009

Georges (je rentre du travail)

Je rentrais du travail en suivant, haut dans le ciel, le vol des corbeaux. Le plus court chemin d’un point A à un point B sur une carte c’est le vol d’oiseau, tous les professeurs de géographie biologique vous le diront. Ainsi en suivant le cours de ces oiseaux j’étais sûr d’arriver vite chez moi. Je m’imaginais déjà retirant mes babouches rapiécées, me délestant de mon casque de protection et me vautrant dans ce bon vieux Georges. Oh je ne vous ai pas dit ? Georges c’est mon canapé. Cette perspective pantouflarde m’amena à presser le pas. Je n’accordais aucune importance aux vendeurs de journaux, mendiants, chiens errants, et traçais ma route. Dans un bon jour, avec le vent derrière moi et le petit bonhomme vert aux intersections, je pouvais facilement maintenir une petite vitesse de 5 kilomètres / heure, ce qui n’est pas rien. Arrivé à la porte de la maison, une odeur de gigot séché emportait mes narines, mon ventre suivi en glougloutant pavloviennement. Ma femme Gisèle savait mes faiblesses et en jouait. J’aurais pu vendre ma mère et me jeter du pont de la Garonne pour un gigot séché. J’entrouvre la porte.

- Gisèle ? Quoi de neuf ma bonne amie ? Je me délecte à l’avance de ton gigot dont le filet virevolte bien au-delà du seuil de notre villa, veux-tu que j’aille cueillir des olives dans le potager pour l’accompagner ?

- Ça ne sera pas nécessaire je l’ai farci aux framboises. En ton absence j’ai fait le repassage, le lavage, le brossage et la poussière. Georges a encore fait des siennes, il a accumulé en cachette en son dessous de nombreux moutons, je les ai trouvé en dépoussiérant. Enlève tes babouches avant de rentrer s’il te plait mon amour, tu vois bien que c’est propre.

- Pour les moutons, pense à bien le nourrir, nous les tuerons à la belle saison, le boucher peut nous en prendre un bon prix.

- J’y ai pensé je les ai mis dans l’enclos.

Ce bon Georges disposait de ressources insoupçonnées. Je m’affalais sur lui, je lui devais bien ça. Je suçotais un oreiller en allumant le tube cathodique : la météo commençait tout juste. Demain pluie, brouillasse et carambolages, ce programme à défaut de m’enchanter me comblait. Gisèle préparait la table et moi, tel un bon père de famille misogyne et mal élevé, préférais la compagnie du canapé à ma femme. Quelle belle ordure (moi pas ma femme).

Georges, regarde ce que tu as fait de moi : un vautreux, une patate de canapé, un cerveau disponible pour la publicité… J’avais honte et Georges baissait les yeux, penaud.

La sentence

Janis Joplin
Jim Morrison
Jimi Hendrix
Kurt Cobain
Brian Jones

Leurs points communs ?
Tous morts à 27 ans.

Ce qui fait qu’on les appelle le club des 27. Je sais, ça parait glauque.

Mais force est de constater. Si vous êtes une rock star adulées des femmes, admirés par les hommes. Si vous êtes un sex-symbol, si vous êtes l’instigateur d’un nouveau courant musical. Tremblez !

Car telle est la sentence. Vous mourrez. Jeune.

Moi je suis bien content. Je n’ai aucun talent.

En même temps après (ou avant) 27 ans, il y’a eu Jeff Buckley (mort noyé), John Lennon (assassiné), Otis Redding (accident d’avion), Bon Scott (étouffé par son vomi) et une grosse partie de Lynyrd Skynyrd (accident d’avion)
Sans compter Elliot Smith, Ian Curtis et Nick Drake (eux ils se sont suicidé, ça compte pas), John Bonham batteur de Led Zeppelin (mort étouffé par son vomi, décidément), Freddie Mercury (le SIDA), Sid Vicious bassiste des Sex Pistols (22 ans, overdose à l’héroïne).
Et finalement Marvin Gaye (assassiné par son père).

Conclusion ? N’écrivez pas de chansons. Ne composez pas. Ne chantez pas. Et vous vivrez vieux.

Oui mais me direz vous. Keith Richards, Iggy Pop, David Bowie…

Ouais en fait, y’a pas de logique.

Post dédié à Monsieur Bashung.

Qu’ils aient 27 ou 61 ans. Madame Rêve…