mardi 30 juin 2009

Superstition !

Stevie Wonder pour mon anniversaire.

Je sais c'est la giga classe.

Résumé demain.

vendredi 26 juin 2009

Saint-Jean

Allo ! Bonne Saint-Jean à tous.

Hier c'était la fête nationale du QUEBEC (très important, j'veux pas d'embrouille moi).
Donc, hier soir tout Montreal, c'est à dire 200 000 personnes (!) 3 fois les Quinconces pour la victoire de Bordeaux, s'était rassemblé Parc Maisoneuve pour un méga concert et les stars du coin, Eric Lapointe est une star au Québec, sachez-le ; Guy Lagache (il anime Tout le monde en parle, une star aussi.

C'était fou !

Et c'est la première fois de ma vie que je vois un peuple tellement attaché à sa nation. Entre les souverainistes qui veulent se séparer du Canada, les nationalistes et tous ce qui finit en -istes, une belle pagaille québécoise. Mais tout le monde est attaché à un même drapeau, une même langue. Franchement, il faut l'avoir vécu pour pouvoir se rendre compte de l'ampleur de la fête et de l'attachement des québécois pour leur belle province. Des drapeaux bleus et blancs partout et on parle FRANCAIS. Grosse polémique les jours d'avant parce que deux groupes anglophones allaient jouer pendant le concert. Finalement, pas de groupes anglais à l'horizon. Un concert euh.. disons que nous français les chansons québecoises on les connait pas trop. C'était un peu plate pour nous (expression québecoise pour dire que c'était un peu emmerdant par moment).

Donc le 23 Juin tout le Québec fait la fête à pas d'heure. Le premier juillet fête nationale du Canada....
Connaissent pas les québecois. On déménage le 1er Juillet, on fait pas la fête. En fait, on murmure (vive les gros sous-entendus sourire en coin) que le 1er Juillet tous les québecois (enfin tous 200 000 ménages, c'est déjà pas mal) déménagent pour ne pas la fêter justement cette fête du Canada. Pas de commémoration. D'ailleurs la plupart des gens travaillent et déplacent le jour férié en fin de semaine pour avoir un gros week-end de 3 jours. C'est pour vous dire l'attachement du peuple québecois au premier Juillet.
Le 23 Juin, c'est LEUR fête. Et ça j'ai bien compris. Franchement quand on est français, on est réellement touché par ces gens qui luttent pour garder leur langue, la langue française et ne pas se faire bouffer par les Anglais.

Bonne Saint-Jean à tous.

Et à tantôt !

jeudi 25 juin 2009

L'été

Petite semaine sabbatique pour Chonchon. Il est temps de respirer l'odeur des vacances. Il est temps de vivre à l'heure d'été. A très bientôt.

Fête de la Sain-Jean

http://picasaweb.google.fr/molmeus/StJean#

Résumé prochainement

mardi 23 juin 2009

Alice

Le vent me glaçait le dos. Je brûle cigarette sur cigarette. Ce n’était pas la bonne semaine pour arrêter de fumer, ce n’était pas la bonne semaine tout court. La nuit tombe doucement. Je sais que les gens raisonnables n’ont pas toujours la belle vie, mais être je-m’en-foutiste c’est parfois trop dur.

"Quand on te regarde on dirait un ange, tu es si légère que tu peux t’envoler pour un oui pour non. Mais je n’ai pas envie, moi, je veux que tu restes sur terre."

Mon verre de bière glisse de mes mains malhabiles. J’ai l’impression de tout échapper, de ne rien contrôler. On fait comment quand les idées s’embrouillent et que la bière a le goût des larmes ?

"Tu te souviens de cette devinette : entre un kilo de plomb et un kilo de plume, quel est le plus léger ? Moi je ne répondais aucun des deux bien sûr. Toi tu ne te trompais jamais, tu répondais le kilo de plume. Car maintenant je sais que tu as raison. L’important ce n’est pas ce que l’on est mais ce que l’on semble être."

Tu me détestes mais moi je t’aime. Et plus je tiens à toi et moins je te laisserai le choix. Je suis un poids pour toi et tant mieux, j’aimerai tellement te lester. Tu peux me faire la gueule ou me pourrir la vie mais moi je ne partirai pas. C’est dur tu sais ? C’est dur d’aimer au point de blesser.

Quand tu reviendras, je n’existerai peut-être plus à tes yeux.

Si au contraire tu me pardonnes, j’espère qu’on se tombera dans les bras. Tu me serreras fort, comme jamais tu ne m’as serré. On ouvrira la meilleure des bouteilles, un vin de ton année de naissance, et on dressera le plus beau des banquets. On dînera toi, moi et les amis. Un vrai festin, comme jamais tu n’as mangé.

... alcoolisées

Bon ben les soirées s'enchainent. Vendredi dernier après m'être promené en vélo (faut que j'en achète un, ça devient urgent) prêté par un ami, passage devant le gros marché local qui sera juste à côté de ma future collocation (je vous ai déjà dit que j'étais super bien situé ?) où on se rend compte qu'un kilo de nectarine coûte 3 dollars et qu'un kilo de roquefort coûte 50 dollars. Au Canada, les français doivent faire leurs deuils pour le vin et le fromage. Horriblement chers tous les deux.
Puis bon ensuite on est allé dans un concert de jazz manouche tout pourri mais qui a permis de rencontrer plein de PVTistes. Puis fin de soirée chez une française à 3 heures du mat. Le réseau se forme. Doucement mais surement.
Le lendemain, ma future collocatrice (je vous ai déjà dit qu'elle était super sympa ?) m'invite à une party avec que des québécois. Ben nous, ils nous comprennent très bien, mais c'est pas super réciproque. Je vous sortirai quelques expressions du coin pour vous faire rêver. Je suis rentré légèrement titubant en taxi vers 3 heures.
Puis hier rebelote. Non en fait, il y'avait la fête de la musique à Montréal pour la première fois. Et pourri est encore trop au-dessus de ce que pouvait être l'ambiance. Il y'avait 4 scènes. Une grosse scène qui passait du jazz qui après deux nuits alcoolisées avait une légère tendance à m'endormir. On est parti chercher les trois autres scènes...

Une scène où il ne se passait rien. Une autre où il y'avait un pauvre instrument de musique. Et le dernier. Le must pour finir. Trois filles qui chantent à capella. Bon ben je rentre hein... Que faire d'autre ?

Après-Demain c'est la Sain-Jean. Jour férié et de fête nationale au Québec. Donc grosse party mardi soir et gros concert avec pleins de chansons traditionnelles québecoises mercredi.

lundi 22 juin 2009

Twitter, ou comment je deviens un vieux con

Est-ce que vous connaissez Twitter ? On en parle en ce moment dans quelques médias classiques et beaucoup sur internet. De quoi s’agit-il ? D’un logiciel qui permet d’écrire et de diffuser en temps réel sur la toile des messages de 140 caractères maximum. Voilà c’est tout, je répète : il s’agit d’un logiciel disponible depuis internet qui permet de diffuser en temps réel des messages de 140 caractères maximum.

C'est-à-dire que je peux créer une page personnelle sur internet. Où j’écris quand bon me semble des petits messages, type : Chonchon écrit : « je suis en train de faire du repassage ». Et dès que le repassage est fini : Chonchon écrit : « oula oula c’était dur le repassage ». A cette page personnelle pleine de messages sensationnels sur ma vie, peuvent se connecter et s’inscrire des amis, des inconnus. Voilà, si j’ai bien tout compris.

Et ? Et ?

Plein de personnes en parlent sur internet. C’est génial, c’est la nouvelle façon de communiquer, c’est l’avenir de l’information. Et moi je me sens seul. Je n’arrive pas à comprendre ce qui emballent les utilisateurs de twitter. Qu’il s’agisse d’un gadget un peu marrant, certes. Mais après ? À quoi ça sert de diffuser à tire larigot des messages de 140 caractères ? Sans compter le côté chronophage et cyber-dépendant du truc. On « twitte » pour la volonté de montrer aux autres qu’on a une vie passionnante ? Qu’on sait écrire ? Je ne sais pas. Je ne comprends pas.

Déjà avec Facebook je suis paumé. Facebook, d’après ce que l’on m’a dit c’est la même chose que twitter mais en plus évolué, dans la mesure où l’on peut mettre des photos, des vidéos et puis euh voilà. On créée aussi une page perso (où on se montre le plus parfait de la terre bien évidemment), et d’autres « amis » ou inconnus (le plus souvent des inconnus, des connaissances d’une soirée) s’inscrivent pour mater ce que vous devenez (d’où l’intérêt d’avoir une page de présentation soignée, pour bien montrer aux connaissances d’un soir qu’on est un être extraordinaire tout de même).

Bon voilà. Et je ne comprends toujours pas l’intérêt. Pour garder contact avec des gens ? Il existe déjà plein d’autres moyens : téléphone, adresse postale, email, msn. Pour retrouver des anciennes connaissances ? Il existe les pages blanches, et copainsdavant.com. Pour séduire des personnes quand on est célibataire ? Il existe déjà meetic ou l’UCPA. Pour montrer des photos à des amis à l'étranger ? il existe picasa ou flickr.

Non non à mon avis, Facebook doit son succès à deux raisons : il permet de croire que l’on a plein d’amis et de se faire croire que l’on est quelqu’un de bien, ce qui revient au même. C’est un substitut de vie. C’est une procuration. Sur internet, contrairement à la vraie vie, on peut se montrer sur l’angle que l’on veut, on peut choisir ce que l’on représente, on peut choisir d’être un « ami » ou d’accepter des « amis » et surtout les exhiber. Et pendant ce temps là, pendant ce temps passé sur facebook, on ne vit pas. On n’est pas dehors, on n’affronte pas la vraie vie, les bagarres, les disputes, les ennemis du dehors. Facebook c’est un ersatz.

Comme Twitter est un ersatz d’écriture. Des messages de 140 caractères pour montrer, pour faire croire, pour faire style. Au lieu de vivre, au lieu d’écrire vraiment. Plus de roman, de nouvelles, de carnet de voyage, de blog, de journal intime, d’article, de lettres. Non. 140 crétins de caractères.

Et en écrivant ça, j’ai l’impression, déjà, de devenir un vieux con. Comme quand ma grand-mère a regardé arriver internet il y a dix ans en demandant à quoi ça sert ? Et moi je demande facebook, twitter à quoi ça sert ? Et je passe à mon tour pour un vieux hors sujet, has been.

Que dire d’autre ?

Que ma grand-mère n’a toujours pas utilisé internet une seule fois. Et c’est la plus heureuse des mamies.

vendredi 19 juin 2009

Au fil des soirées...

Depuis hier il fait un temps digne d'un mois d'octobre en France. Pluie, vent (j'ai l'impression que le vent faudra s'y habituer) et froid sont de la partie. 10 degrés de perdu en 24 heures. Joie.

Question administratif. Je suis allé revoir ma conseillère HSBC. J'ai ouvert un compte la-bas. Faut juste que je transfère des fonds maintenant. J'ai enfin ma carte de débit avec mes 40 opérations par mois. Youhooou.
Sinon j'ai contacté l'Ordre des chimistes et en fait y'a eu un problème dans une fiche que j'ai mal rempli donc je suis reparti pour 2 mois d'attente. Ce qui dans le fond ne me dérange pas car l'objectif de Juin-Juillet c'est d'utiliser le V de PVT.

Sinon 2 voyages se profilent à l'horizon. Un à New-York, la ville la plus fascinante du monde (n'est ce pas Chonchon ?) début Juillet. Et un gros Road Trip de 15 jours en Gaspésie. J'ai deux choix. Soit 10 personnes que je connais pas trop, soit 2 (on en cherche une troisième) avec qui je vais très bien m'entendre, sur. J'en reparlerai.

Puis bon les soirées. Bon pour l'instant, ça reste entre français. ça viendra plus tard les potes québécois. Avant-hier, soirée PVTiste, bofbof. Y'avait du monde mais bon les gens franchouillards quoi. Entre la fille qui sur le forum se déclare alcoolique prête à faire la fête, qui finalement boit une bière et va se coucher à 23 heures. Un autre qui fait des blagues pas drôles (en plus il a une sale gueule). Bon 2-3 gens sympas quand même hein dont 2 assez roots qui ont dans l'optique de louer un van et traverser le Canada et un autre complètement opposé, qui a l'Iphone la putain de montre (lui il a moins de 50ans et a déjà réussi sa vie) qui a vécu aus States, en Angleterre, au Japon mais sympa. Après tous ces gens là viennent faire le road trip, j'ai un peu peur que des groupes se forment. Et je sais qu'il y'en a qui vont me saouler. Dans l'ensemble soirée moyennement réussi.

Deuxième soirée hier soir. 20h40 on m'appele, 21h15 en ville. Les deux roots, le bling-bling sympa et la fausse alcoolique sont là (ouep pour préserver leur intimité je les renomme) plus deux autres personnes. Soirée assez sympa. J'ai pu mieux parler avec les deux roots. Je pense que je vais bien m'entendre avec eux.
Ah oui moment marrant, la fausse alcoolique (je l'aime pas trop) qui a pris une Guiness pour en boire une gorgée prend un peu de temps pour rentrer dans le métro où on était tous à l'intérieur et... bam les portes se referment juste devant sa gueule. Seule. 15 minutes à attendre. En bon bordelais, j'ai envie de dire que ça daille gavé pour elle.

Sur ce, troisième soirée (je vous rassure pour l'instant c'est soft donc possible) avec petit concert. We'll see.

mardi 16 juin 2009

Point grand chose

Pas grand chose depuis lundi. Je me suis rendu compte qu'à chaque retrait HSBC, il me prenait 1,5 dollars c'est pas grand chose certes mais ça m'a conforté dans l'idée de prendre un compte ici. Tout de façon dès que j'aurai un boulot, faudra que j'ouvre un compte.

Demain j'ai rendez-vous avec une fille qui serait prête à faire un petit tour en Gaspésie. Un petit Road Trip en juillet. A voir.

Sinon rien.

J'ai fait trois vidéos pour montrer un peu l'ambiance qu'il y a au Parc Mont Royal. Entre les hippies au son des tam-tams et les geeks qui se battent et se traitent d'enchanteurs de merde (avec l'accent, c'est encore plus top).
See u les gens.





dimanche 14 juin 2009

USB


Oh oh oh. J'ai trouvé cette image rigolote sur internet.
Pour les branchements immédiats, la bluetouffe ne remplassera jamais l'usb !

Le Canada et ses pourboires

Bon ben les sorties s'enchainent... Après ma soirée PVTiste, j'ai enchainé le lendemain avec une sortie avec ma futur coloc. On est allé dans un resto italien avec des amis à elle (oui moi pour l'instant des amis point beaucoup j'en ai). C'est marrant les restos, les serveurs sont tout mielleux et guettent ton verre d'eau. Dès qu'il est vide, hop hop il se précipite avec leur pichet pour te le remplir. Par contre, on rigole moins pour la note. C'est comme aux States, faut laisser des pourboires, obligé sinon tu sors pas du resto. Mais attention, les pourboires à laisser correspond à un savant calcul, et que même après Bac +5, t'as du mal à trouver la somme exacte qu'il faut laisser. En gros ton repas a coûté 20 dollars (Hors-taxe, faut s'y faire), donc 2,5 dollars de taxe. Donc moi on me dit faut laisser à peu près le montant de la taxe, donc je laisse 2,5 dollars. Malheureux! Faut laisser un peu plus genre 2,72 dollars. Pourquoi ? Je n'ai troujours pas compris. Résultat, tu lis repas à 20 dollars et t'en as pour 25 dollars et des poussières. Et plus la note est corsée plus faut laisser un pourboire élevé alors que c'est le même service.
La même chose dans les bars. Tu commandes une bière 4 dollars, tu laisses 5. Si tu donnes que 4, tu peux te brosser pour te faire reservir. Les serveurs ont une très bonne mémoire des rapaces ou des pauvres français innocents qui comprennent rien à cette histoire de pourboire. On a cherché un guichet HSBC pendant 1h30. C'était un peu chiant ça. Puis on est sorti dans un bar qui passait de la musique nineties (Rage Against, Beastie Boys mais aussi Spice Girls, fallait faire le tri).

Le lendemain, j'ai emménagé dans mon appart pour 15 jours et je suis allé voir sur une terrasse d'un immeuble invité par des français rencontré avant-hier le premier feu d'artifice de la saison. A Montréal, y'a un concours de feux d'artifice, le plus beau gagne le respect de tous les Montréalais à vie. Hier c'était l'Italie.

Après 3 journées intenses, aujourd'hui je sais pas trop ce que je vais faire. Maybe acheter un vélo comme à Stras et faire un tour tant qu'il faut chaud.

Ah oui j'ai visité l'exposition John Lennon et Yoko. C'était achement bien. Mais bon vous avez déjà les photos

samedi 13 juin 2009

vendredi 12 juin 2009

Montréal, Les 4 fantastiques

Beaucoup de choses à raconter depuis 2 jours. J’étais tellement obnubilé par ma recherche de logement que j’avais pas la motivation d’écrire.

Donc 4 faits importants qui dans l’ordre chronologique est :

- L’achat d’un portable et d’un forfait

- Rendez-vous avec HSBC

- Logement trouvé pour le mois de Juin

- Première soirée avec des gens

J’ai envie de commencer par le portable. J’suis un fou moi, je commence dans l’ordre. Comme je l’avais exposé dans le précédent épisode, l’achat d’un forfait est aussi compliqué et cher que d’avoir Ronaldo au Real Madrid.

J’avais deux choix. Koodo qui s’est révélé être de la merde et Virgin Mobile qui s’est révélé être très intéressant. Devine qui j’ai choisi ?

Et oui Virgin Mobile, c’est fou comme je suis prévisible. En fait Koodo, pour 25 dollars j’avais 100 minutes appel entrant et sortant (oui ici quand on t’appelle c’est aussi décompté que quand t’appelles) et illimité soir et week-end. Par contre, il faut que je paie la messagerie (5 dollars par mois), les textos (5 dollars), l’afficheur (5 dollars). En plus, pour ouvrir mon dossier, ils demandaient mon NAS, numéro qu’on ne doit révéler sous aucun prétexte même si t’as un flingue sur la tempe (c’est marqué dans la brochure qu'on m'a donné) donc j'étais moyen chaud.

Dans un deuxième temps, je suis allé à Virgin Mobile et pour 20 dollars, j'ai droit à 200 minutes (entrant et sortant), ce qui est parfait pour moi. J'ai juste acheté le portable 70 dollars (hors-taxe) (c'est fou le nombre de subtilités qu'il y a). Et c'est des cartes prépayés, donc en gros, si je vois que le forfait me convient pas, je peux le mois prochain prendre un autre forfait, ajouté des trucs en enlever. Pas de contrat quoi. Parfait. Une bonne chose de faite.

Le lendemain rendez-vous à la banque. Bon je me suis vite rendu compte que la langue des affaires c'est l'anglais. La conseillère qui m'a euh conseillé commence à me dire how are you ? Sit down please ! Bon alors déjà, madame, on est au Québec et je parle français. Ah.. ok et elle m'explique pour l'ouverture d'un compte qui se fait les doigts dans le nez. Pas de frais de tenue de compte pendant un an. J'aurais droit à 40 opérations par mois (guichet automatique, facture sur Internet, paiement dans un magasin) avec ma carte de débit. Je n'ai pas le droit à une carte de crédit parce que je suis un petit con qui n'a pas travaillé plus d'un an au Canada. Donc à ce moment là de l'histoire elle me sort How does it sounds ? Euh... Good good répond-je surpris.

Le seul avantage de la carte de crédit c'est qu'on peut acheter sur Internet. Donc pour l'instant, n'ayant aucune utilité dans l'ouverture d'un compte et comme j'ai pas de frais (j'ai testé) quand je retire de l'argent, je lui ai dit non madame. Tant que j'ai pas de boulot, ça me sert un peu à rien. Quand je chercherai du boulot, j'irai la revoir.

Troisième chose (ça va pas trop dur). Et ouais deux jours de silence, on en a des choses à raconter. Pour situer dans le temps hier aprem. J'ai rendez-vous chez une fille pour loger en Juin. Je sors du métro, j'avais lu dans le mail qu'elle m'a envoyé 1381 rue dufresne. Je trouve ladite rue et je vois 1900 et des poussières. Putain faut que je marche 10 minutes. J'arrive 1360, il y'a une rue à traverser. Je traverse (quel suspense) et là les numéros recommencent à 640. Hum ok je sens l'erreur de merde de ma part. J'appelle avec mon nouveau portable (comme quoi c'est utile) et il s'avère que c'était 1831. Numéro qui était au début de la rue. Putain de moi ! Hop demi-tour.

Bon j'arrive, une jeune fille charmante à l'accent québecois légèrement prononcé m'ouvre. Donc visite rapide, ça me convient très bien. C'est une toute petite chambre mais pour 20 jours on va pas chipoter. Surtout que je suis un peu en galère de logement. On se pose, on parle un peu. Il s'avère que c'est une grande sportive et qu'elle fait du beach-volley (ça s'invente pas). Il va falloir que j'aille faire un tour pendant un tournoi. Pour l'encourager bien sur. Se rincer l'oeil, moi jamais.

Et enfin quatrième fantastique. Première soirée PVTiste hier soir. J'arrive sur les coups de 19 heures, déjà plein de monde partout. Je connais personne, j'ai l'impression que tout le monde se connait. OK ça commence bien, va falloir s'incruster. Une seule chose à faire. Commander une bière, s'asseoir à côté de la pompe à bière et attendre de trouver la personne qui paraît sympa. Ma stratégie fut efficace. Deux minutes plus tard, je vois deux personnes s'approcher du bar, je commence à leur parler gentiment. Et je me retrouve 4 heures plus tard invité chez eux (en fait c'est un couple) samedi soir sur leur terrasse pour voir le feu d'artifice. Auparavant, j'ai revu une fille que j'avais croisé à Bordeaux (elle est en coloc avec 7 gars, c'est la seule fille, je la plains). Donc soirée top j'ai rencontré des gens très sympas, je me suis bien marré, la bière est pas dégueu et pas chère.

Donc je vous rassure. Pour l'instant tout roule !

Sinon ce soir, je vais peut-être au resto avec ma futur coloc (celle de juillet pas celle qui fait du beach-volley). Elle a d'ailleurs trouvé la troisième personne. Un québecois de 21 ans. Parfait, je serai le seul français, c'est exactement ce que je voulais ! Une coloc avec que des gens du coin.

See u

mercredi 10 juin 2009

Montréal, Mardi 9 Juin 2009

Bon je suis toujours en train de chercher un logement pour Juin. J’ai des pistes mais pour l’instant rien de concret. Ça commence à m’énerver. J’attends incessamment sous peu l’appel pour un appart mais pour l’instant rien. C’est dommage c’était un bel appart dans le centre. J’attends jusqu’à ce soir et si pas de réponse, j’irai voir ailleurs.

Sinon aujourd’hui il a fait un temps que je peux appeler de merdique. Je suis allé au musée d’art contemporain de Montréal. C’était bof. Un petit musée, 4 expos pas franchement intéressantes et en plus j’ai pas pu prendre de photos.

Je me suis ensuite renseigné pour un téléphone portable et c’est un bordel pas possible. Ils ont 10 ans de retard par rapport à la France. On paie la messagerie, on paie pour voir quels sont les gens qui nous appellent (afficheurs), on paie la boîte vocale, on paie les textos, on paie les appels entrants, on paie mensuellement pour les numéros d’urgence (911), on paie pour tout. Lorsqu’il y’a marqué forfait 100 minutes, c’est pour les appels entrants et sortants !

On t’appelle, c’est décompté sur ton forfait. Résultat, le forfait que tu prends il sonne creux. En plus, dans la plupart des cas c’est un contrat minimum 3 ans. Seul Virgin Mobile et un autre opérateur (Koodo) font des forfaits sans contrat. Mais bon il faut acheter le téléphone à côté (70 dollars minimum). Franchement, on n’a pas de quoi se plaindre en France à ce niveau là.

De plus il va falloir que j’ouvre un compte HSBC canadien pour mes frais. Demain, direction banque puis téléphone !

Encore une merveilleuse journée qui s’annonce dans le royaume des nouveaux arrivants.

mardi 9 juin 2009

Montréal, Lundi 8 Juin 2009 1/2








Aujourd'hui pas grand chose. J'en ai profité pour prendre des photos du vieux Montréal et du centre ville.
Demain si le temps le permet, je ferai un petit tour en vélo. Sinon je vais faire les démarches pour un téléphone portable. J'ai peur qu'il faille ouvrir un compte HSBC au Canada.
On verra bien.
(Cliquez pour voir en plus grand)

Montréal, Lundi 8 Juin 2009 2/2







lundi 8 juin 2009

Monsieur Madame

Ils ont bien changé les "Monsieur Madame" de mon enfance....
A l'époque on avait Monsieur Heureux, Madame gentille, Monsieur pressé...
Maintenant....
Maintenant....
Y a plus de jeunesse tiens ! Je vous laisse juger...



Montréal, Dimanche 7 Juin 2009

Hop, premier grand pas dans ma life montréalaise. J'ai trouvé ma colocatrice. Elle s'appelle Claudia (hoooo) et elle est d'ici.

Hop hop résumé de la journée.
Première visite (la bonne, je sais je casse le suspense). Appart à 2 pas du métro, à 2 pas du centre-ville. Déjà un bon point. Je rentre dans l'appart. Donc j'ai le choix entre deux chambres. La première assez grande mais avec vue sur la grande rue passante. La deuxième plus petite mais vue sur la terrasse (ouais j'ai une giga terrasse) qui donne sur une rue toute tranquille. Personnellement, je suis pas difficile, mais y'a qu'un truc qui m'insupporte. C'est le bruit. Alors un appart en plein centre-ville et au calme. Un énorme giga bon point. Un salon sympa (j'ai pu repérer Guitar Hero, ça j'aime !), une énoorme cuisine. Et le must pour finir, une terrasse avec projet de faire péter le barbecue. J'adhère !
La collocatrice est très sympa, c'est elle qui a son nom sur le bail, moi j'aurais qu'à payer. Elle a l'habitude d'être en colloc et n'a pas l'air difficile à vivre. Reste à trouver une troisième personne. Je lui en parlerai demain, voir si elle a choisi. Un gars, une fille. J'en sais rien. 500 dollars tout compris pour un 5 pièces en plein centre-ville, ce qui fait ramené en euros.. 320 euros. Je pense qu'en France hormis Paris, ça doit être pareil. Franchement j'en sais rien. A Stras, je le payais 470 il me semble.

Voilà. Sinon, deuxième coloc. Dans le quartier "français" (le Plateau). J'ouvre, un gars m'accueille. Pas d'accent. Deja pas top. L'objectif c'est d'être avec des gens du coin. Très grand appart. 4 personnes y vivent dont 3 européeens. Mais alors, pas convivial. Un bonjour furtif (très furtif). Franchement, je vais peut-être vivre avec vous, vous pourriez au moins me parler. La chambre là est minable. Une pauvre pièce où on met juste un lit. Vue sur la grosse route bien passante. Les autres chambres sont supers, mais alors la supposé mienne ! En plus c'est le même prix pour tout le monde. Allez basta je me casse.

Là petit intermède, je vais au Parc Mont-Royal. Et putain ! Je n'ai jamais vu autant d'hippie au mètre carré. Il y'a un endroit magique. Ils appellent ça l'endroit des tams-tams où tous les jumbes se réunissent pour taper un boeuf. Franchement super trippant. Une odeur de beuh partout. Déroutant ! Des hippies qui vendent des colliers, écharpes.. Tout ça dans une ambiance bon enfant. C'est dommage que vous venez pas en été les gens, vous aurez apprécié. J'ai pris des vidéos, je vais essayer de les mettre sur Youtube. On se retrouve dans les années 60 d'un coup !

Bon sinon dernier appart super excentré. Quelconque. J'ai même pas cherché à aller plus loin, dans ma tête c'était déjà décidé. Je signe le bail demain matin.

Le seul petit souci c'est qu'il est dispo que le premier juillet (comme 99 % des apparts). Donc maintenant, soit je reste un mois chez la famille qui m'héberge, mais bon je trouve ça moyen. Même si pour eux il n'y a aucun souci. Soit je trouve un logement à la semaine.

A suivre...



Hihi c'est con

dimanche 7 juin 2009

Montréal, Samedi 6 Juin 2009

ça y'est. Joie et allégresse. Je me suis acheté un appareil photo. 200 dollars hors taxe (oui ici tous les prix sont hors taxe, à toi de te démerder pour calculer sachant que la taxe est à 12,6 %). Bon j'ai regardé sur Surcouf. C'est strictement le même prix en France. Pas d'avantage au Canada pour l'électronique. Donc à partir de demain, première photo sur le blog.

Sinon c'était marrant le vendeur. Il arrive il me dit : "Bonjour tu vas bien ?". J'étais un peu désarçonné au début. Il me parlait comme si j'étais un pote qu'il avait vu hier. En gros, je lui ai répondu que tout allait pour le mieux. Je commence à le vouvoyer, il me tutoie. OK j'ai compris. Allez hop hop on se tutoie, convivial. Finalement, c'est pas plus mal de se tutoyer, ça permet de mettre en confiance. L'acheteur qui se sent comme chez lui et il achète un truc tout merdique au final. Ce qui j'espère ne sera pas mon cas. Pour les connaisseurs, c'est un Canon zoom optique 3x, taille de l'écran 3 pouces et 10 Megapixels. Puis la caissière qui me dit Salut. Vous voyez un gars de la Fnac te dire Salut ! quand tu vas payer à la caisse ?

Sinon avant j'ai visité un appart. Beaucoup plus sympa qu'hier. Un vrai québécois avec sa blonde. Un 6 1/2 (4 chambres, 1 cuisine et 1 salon, la salle de bain c'est le 1/2). Donc en gros, il m'a dit qu'on serait 3 avec une chambre d'ami. Ce qui me permettrait de vous accueillir. Donc si je choisis cet appart viendez les gens, vous aurez une chambre pour vous. Le seul problème c'est qu'il est dispo le 1er Juillet. Et je me vois pas rester à m'incruster 1 mois chez la famille qui m'héberge. ça se fait pas. A réfléchir.

Pour finir les québecoises. Elles sont fort fort jolies(je sais c'est naze comme adjectif). Je sens que je vais tomber amoureux, ça peut pas se passer autrement.
Donc je sais pas en France, mais la mode ici c'est mini mini mini-short en jean pour tout le monde. et ça leur va très bien. Les québécoises savent s'habiller et ça c'est giga cool pour nos noeils. A noter que beaucoup beaucoup ont des tatouages chevilles ou épaules.

A suivre.

P.S. Stevie Wonder en concert gratuit le 30 Juin (jour de mon anniv pour ceux qui ne sont au courant de rien). Si c'est pas la classe. C'est autre chose que Johnny au Champ de Mars

samedi 6 juin 2009

Montréal. Vendredi 5 Juin 2009

Ce matin, lever tôt. 7h30. Putain j'ai plus l'habitude. Je dois aller au Service Canada obtenir mon NAS. Oui je sais tout ça fait rêver. Mais bon on doit pas y échapper il faut obtenir son Numéro d'Assurance Sociale pour pouvoir travailler au Canada. On m'a conseillé d'y aller très tôt car le temps d'attente est estimé à 3 heures dans les prévisions les plus optimistes. Je prend un bon bouquin avec moi et part vaillament. 9h30 j'arrive dans le lieu des ténèbres. 9h50 je sors, en fait il n'y avait personnes. Bon ben j'ai du temps devant moi, je vais me promener hein. J'essaie de trouver les centres commerciaux géants souterrains. Je me retrouve au Palais des Congrés de Montréal. Echec

Je retente mon coup et rentre dans ce qui me semble être une galerie. Erreur pleins de bureaux avec des monsieurs en cravate. Je faisais un peu tâche avec mon sac à dos. Je décide de remonter une des rues commerçantes de Montréal, la rue Sainte-Catherine (tiens tiens). Bon à savoir que la rue fait 15 kilomètres, la nôtre à Bordeaux c'est du pipi de chat. Je passe par la Place des Arts qui va accueillir très prochainement le festival de jazz de Montréal. Montréal est une ville à festival, il y'en a plein l'été. Je vais pouvoir me rattraper des festivals que je ne ferai pas en France.

L'aprem, j'ai des débuts de réponse pour la coloc et un premier appart à visiter fin d'aprem. Accueilli par une française fort jolie qui en fait est celle qui part. Bel appart un peu excentré mais j'ai pas rencontré les deux autres colocs. C'est un peu con. Si j'ai fait bonne impression, on devrait me tenir au courant pour que je puisse rencontrer ma peut-être futur coloc (putain on dirait un entretien d'embauche). Demain, deuxième visite pour un appart. On verra bien ce que ça donne.

A suivre

Ah tiens. Deux réponses à mes questions.
Vous avez toujours remarqué que les numéros de maison aux Etats-Unis (et Canada) sont assez bizarres. Genre 2350 rue Pavlov (cherchez pas) et la maison d'à côté c'est 2393 rue Pavlov. Nous pauvres français cartésien, on comprend pas. Après 2350 c'est 2352 bordel. Et en plus pourquoi c'est 2000 et des poussières. Pourquoi il commence pas par 1 comme tout le monde. Ils sont cons ces ricains. Ben en fait j'ai appris que les gros chiffres est le nombre de mètres (ou miles) qui le sépare d'un point précis. A Montréal, les chiffres partent du Saint-Laurent. Plus on s'écarte du Saint-Laurent, plus les numéros de maisons sont élevés. Héhé. Pas con. Bon y'a une petite nuance pour Montréal. Je vous l'expliquerai un jour. Digérez ça déjà.

Ensuite, effectivement les poubelles n'existent pas et on met nos gros sacs poubelles dégueulasses devant la maison en attendant les éboueurs. Super écolo.

vendredi 5 juin 2009

Montréal. Jeudi 4 Juin 2009

Bon déjà je tiens à te remercier Fabien. Tes cousins sont vraiment chaleureux. J’ai été super bien accueilli. Malgré cela ma discussion fut fort peu intéressante hier soir et ne tenant plus je me couche à 8h30 (oui je sais c’est honteux). Réveil en matinée. Je commence à chercher des colocations pour me rendre compte que tout ce que j’avais sélectionné avant de partir sont déjà pris (après appel chez les gens et étonnement devant la question incongrue afin de savoir si la colocation est libre). Résultat, pour l’instant rien. Je m'y remet ce soir et demain matin.

Premier jour à Montréal.
Je décolle vers 12h00 pour prendre le métro. Evidemment premier carrefour je me plante de côté mais je ne m’en suis pas rendu compte de suite. Au bout de dix minutes, je vois un M au loin qui se révèle être le M du McDonald’s. Je cherche autour de moi et me rend à l’évidence. Au lieu de tourner à droite au premier carrefour, j’ai tourné à gauche. Hop hop demi-tour et 30 minutes de perdu.

Au passage, 2 petites remarques. J’ai l’impression que les poubelles au Canada n’existe pas et que tous les habitants font des tas devant leur maison en attendant d’être ramassé. C’est très moche. Deuxième remarque, les feux au carrefour sont situés APRES le carrefour. D’où surprise de ma part qui au départ n’ai rien compris et ait manqué de me faire écraser. Après un jour sur le sol canadien, ça serait ballot.

Je prend le métro. Abonnement d'un mois. 72 dollars. ça fait mal. On m'a conseillé en tant que touriste de base de visiter le Vieux Montréal, ce que je m'empresse de faire. Ah oui petit passage marrant. J'en rigole encore. J'ai pris une bouteille qui la pute s'est ouverte dans mon sac. Mon appareil photo déjà pas vaillant est mort. Donc pas de photos pour l'instant. Et des livres de touristes tout mouillés. Joie joie joie.

Bon alors petite précision Montréal est une ville qui date des années 1700 et effectivement l'architecture s'en ressent. C'est pas génial quoi. J'ai vu le Saint-Laurent. Petit rappel, Montréal - 2 millions d'habitants - est une île. Vous pouvez imaginer la taille du fleuve...

Bon après, ce qui est assez trippant (wouhoou) c'est que toutes les rues sont perpendiculaires et (forcément parallèle). La impossible de se paumer. Faut mettre de la mauvaise volonté. Et évidemment...

Je me suis pas perdu bandes de nul, vous le pensiez j'en suis sur. Je vous pisse au cul tiens comme le dit si justement Cantona.

J'ai visité le quartier chinois. Surprenant.

Puis à ce moment je commence à me rendre compte avec les grands buildings, les rues perpendiculaires, les sonneries des pompiers (faut pas être cardiaque), les voitures (pas de Twingo ici seulement des bonnes grosses américaines et des japonaises), je ne suis plus en Europe. C'est l'Amérique ! (du Nord)

Voilà plus grand chose à dire. Sauf que les gens ont l'air d'être calmes en voiture, pas trop de klaxons. Mais des putains de rues. Ici, ils appellent ça une rue, nous une autoroute. La nuance à l'américaine.

Finalement on peut dire que Montréal est la seul ville américaine où tout est écrit en français. Même les STOP sont traduits en ARRÊT.

La suite demain.

jeudi 4 juin 2009

Montréal. Mercredi 3 Juin 2009. 18 heures

Il est six heures du soir. La température est très supportable pour un mois de mai (17 degrés) Enfin arrivé. Plein de belles choses à raconter déjà.

Lever 4h30, j'ai pas dormi de la nuit. "Putain, et si je faisais une grosse connerie ?"

Finalement je pars, j'apprends au dernier moment que j'ai droit au bar lounge Air France, heureux privilège par le biais de mon père qui voyage beaucoup le vil.

Vol Bordeaux-Paris sans histoire, je veux une deuxième chocolatine dans l'avion que l'on me refuse. Un papy à côté de moi voyant mon grand désappointement m'offre la sienne. Il part à Seattle. Je sais même pas où le situer aux USA.

Arrivée à Paris. 6 heures d'attente. C'est là que le bar lounge prend toute son ampleur. De la bouffe à volonté. Croissant et pains au chocolat le matin, sandwich le midi. Boisson chaude, froide, alcoolisé pour tous les gouts. Siège hyper confortable pour se poser tranquillou en dégustant sa coupe de champagne. J'avais alors le choix. Faire comme tout le monde et lire le Figaro. Ou acheter Charlie Hebdo et le lire nonchalamment un verre de champagne à la main. j'ai opté la deuxième solution en hommage à Choron (bon ok j'ai pas trempé ma bite dans le verre, je n'ai point osé). Survint le vol Paris-Montréal sans histoire. J'ai pu regarder Chouchou (nul, caca) et LOL (encore pire). 6 heures ça passe vite.

Arrivée douane, PVT reconnu direct et hop à l'immigration. Bonjour Monsieur. Je viens pour un PVT. Veuillez patienter à côté. Une heure d'attente avec l'angoisse de pas retrouver mes deux énormes valises. Finalement, on m'appelle. Est-ce que j'ai un casier judiciaire ? Non madame. Banco. Vous rentrez dans le territoire canadien.

Je récupère mes deux valises posés amoureusement l'une à côté de l'autre et je vais prendre un taxi. Y'a que moi pour avoir le seul taxi tunisien du pays. Il m'a parlé pendant 30 minutes de trucs que je me foutais royalement. Et que Ben Laden a jamais existé (bien sur) et que les états encaissent pleins de fric avec les taxes sur l'essence (ça j'acquiesce), et que les talibans sont aidés au niveau de l'armement par les russes ("entre vous et moi monsieur" répétait il sans cesse).

Enfin j'arrive à destination. La longue journée se termine. La suite demain.

mardi 2 juin 2009

Rio ne répond plus


Un airbus A330 de la compagnie Air France qui assurait la liaison Rio – Paris a disparu en mer. On ne sait toujours pas à cette heure ce qu’il est devenu. On a émis plusieurs hypothèses, foudroiement, zone de tempête, court-circuit des appareils électriques. Et je m’étonne que les 4 pistes n’aient jamais été abordées, bien qu’à mon sens les plus probables.

Hypothèse n°1. Les extra-terrestres
Un vaisseau en provenance de Véga du centaure a rejoint la terre pour une mission d’observation scientifique. Ayant besoin d’un nombre de sujets humains vivants, ils ont capturé l’avion entier afin d’en étudier le contenu. Cette hypothèse expliquerait l’arrêt brutal des signaux de détresse ou autre. Les extra-terrestres disposant d’un arsenal technologique disproportionné en comparaison au notre, et ce n’est pas la capture d’un A330 en plein vol qui leur fait peur. (Source scientifique : E.T., Rencontre du troisième type)

Hypothèse n°2. Rupture du continuum espace-temps
Une rupture des dimensions spatiales et temporelles brusques entraîne (tout le monde le sait) un saut dans le passé (ou le futur) de tout objet s’y frottant. La tempête dans laquelle l’avion s’est fourvoyé a généré in situ une énergie correspondant à un rapport joule/ampère équivalent à grosso modo du 85 miles par heure. Pile poil ce qu’il faut pour voyager dans le temps. Gageons que l’équipage de l’avion ait réussi à trouver une piste d’atterrissage dans le passé qu’ils ont dût traverser. (Source scientifique : Dr Emmett Brown, in Retour vers le futur)

Hypothèse n°3. La quatrième dimension
Plus rare mais tout aussi plausible, l’avion a pu tout simplement changer de dimension. Il n’y a aucun risque à priori pour les passagers et membres d’équipage de l’avion mais il n’est pas aisé de pouvoir revenir dans la dimension correcte. Elvis Presley n’a jamais réussi. (Source scientifique : Kad et Olivier, les trente dernières minutes)

Hypothèse n°4. Le complot
Cet avion n’a jamais existé. Il n’a jamais décollé ni encore moins disparu. Il s’agit d’une manipulation orchestrée par les présidents Sarkozy et Lula, pour faire diversion et ainsi opérer une gigantesque vente d’armes au nez et à la barbe des médias trop occupé à spéculer sur les causes d’un accident imaginaire. (Source scientifique : Jean-Marie Bigard et Marion Cotillard)

Grand départ

Demain, nouvelle vie de l'autre côté de l'eau pour un an. Adieu Bordeaux, bonjour Montréal.

Des nouvelles très bientôt. Au revoir les zamis.

Java (rap musette) vient de sortir un album...Maudits français qu'il s'appelle. Écoutez-le, volez-le, achetez-le, téléchargez-le. Et surtout écoutez la chanson Mots dits français, vous comprendrez ma prochaine souffrance.

lundi 1 juin 2009

Le taxi

À la descente des escaliers j’ai fait quelques mètres à pied sur le tarmac. Je suis myope et presbyte, tout est flou autour de moi. Malgré ce handicap visuel je devine un ciel changeant, capricieux avec cependant quelques reflets rosés qui laissaient présager une belle journée ensoleillée. J’ai rejoins la zone de débarquement et je ne me suis pas appesanti devant les tapis roulants, je n’avais pas de bagages. Je suis sorti de l’aéroport et déjà la nuit tombait. Je ne connaissais rien de la langue des gens qui peuplaient cette ville. Pour tout vous dire je ne savais même pas où j’avais atterri. J’ai pris un taxi, je lui ai fait comprendre par des gestes maladroits et quelques pleurs et babillages appropriés que je voulais sortir de la ville et aller plus loin. Il compris fort bien ma requête. Je m’aperçu après plusieurs centaines de mètres parcourus que le chauffeur était une femme. Une femme en qui j’avais toute confiance, et je me laissais materner par ses paroles rassurantes. De toute évidence cette femme connaissait la ville, le pays et la façon d’y survivre. A côté d’elle sur la place passager un homme était assis, ce n’est que maintenant que je m’aperçu de sa présence. Durant le trajet qui dura un éternité, j’ai appris le langage de la chauffeuse et de son compagnon, les mots me paraissaient de plus en plus en familier. Je me risquai de temps à autre à mimer un son, un mot entendu et ils me félicitaient franchement.

Bien après la sortie de la ville, sur des chemins, des routes changeantes et colorés nous traversâmes des villages, des campements. Ces contrées étaient peuplées par des personnes toujours plus nombreuses. Plus nous voyagions et plus je croisais de nouvelles têtes. Certains habitants passaient du temps à marcher à côté du taxi qui roulait au ralenti. Certains réapparaissaient au fur et à mesure de nos pérégrinations. Nous roulâmes durant une bonne partie de la matinée. Si quelques nids de poules nous faisaient sursauter, on peut dire que dans l’ensemble le voyage se passait sans encombre. En milieu de matinée je savais déjà fort bien manier la langue du pays et je décidais de m’exercer avec quelques passants. Je fis signe au taxi de faire une pause, sorti et échangea quelques paroles avec les autochtones. Puis je repris ma place dans le taxi qui m’avait attendu et renouvela l’opération aussi souvent que l’occasion d’échanger se présenta.

Nous roulâmes encore ensemble quelques kilomètres, puis je me décidais à marcher de mes propres pas. J’indiquais au taxi le bas côté. Une fois arrêté je m’extrayait du véhicule et pris dans le coffre mes bagages qui s’étaient accumulés au fur et à mesure du voyage. Je pouvais maintenant compter sur mes pieds et sur mon expérience, je n’avais pas peur car de nombreux compagnons marchaient à mes côtés. Parmi cette foule changeante j’aperçus deux yeux bleus magnifiques, une fille à la silhouette svelte et taquine. Nous fîmes un bout de chemin ensemble, main dans la main. Je ne marchais plus, je courais, je volais. Puis au détour d’une ville que nous traversions elle cligna des yeux à un beau garçon de passage. Tant pis je continuerai ma route seul. Comme je savais conduire depuis peu j’empruntai une voiture et je roulais tombeau ouvert. Au compteur 160 kilomètres/heure. Température 30°c, beau fixe, l’horloge numérique indique 11h. Entre deux villages, une traversée du désert, avec au centre une station service. Je rempli le réservoir de super. A la sortie une jolie brune faisait du stop, je l’a prise à mes côtés. Depuis nous faisons la route à deux. Et le ciel est décidément au beau fixe.