lundi 25 mai 2009

Les retrouvailles

Une twingo bordeaux de bordeaux à Carcan, dans le département trente-trois le dernier trente-trois tours de Gilles Gabriel, et des amis en veux-tu en voilà. Les vagues froides tapent les épaules, le soleil rosi Fanny. On aurait presque envie de chanter des tubes improbables comme « qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ?" Pas le soleil couchant en tout le cas, il se couchera tout seul. Il ne fait pas la gueule d’ailleurs car il sait qu’on sera là à son lever. Merci les amis d’être venu aussi. Merci Marcel pour l’invitation. Merci pour tout. On se donnera rendez-vous. Même jour, même heure même pomme. Mais pas dans dix ans, surtout pas, c’est beaucoup trop long. (Chonchon)

Ce fut un réel plaisir de partager ces moments inoubliables bien que l'alcool en ait effacé certains hihi! mais les clichés sont là pour nous les rappeler! :) (Véro)

Que des choses inoubliables (dans la limite du degré d'alcool dans le sang) durant ce week-end, mes voisins eux s'en souviennent encore. C'était un réel plaisir de vous accueillir et j'espère bien qu'on se refera ça avant les dix ans de circonstance. Je vous adore tous et vous allez tous me manquer au Canada. (Marcel)

Ah! Une fois de plus réunis. Et pour quelle occasion! Le départ de Marcel outre Atlantique (aussi, un peu pour tous se revoir). Les meilleurs crus étaient à Bordeaux ce week end:
- la meilleure bière du Nord
- le champagne
- le whisky breton
- l'alsacien (ayant quitté la patrie du Riesling -humm- pour les bouchons lyonnais)
- le Bourgogne et le Jura (que de grandes cuvées pour Chonchon)
- et bien sûr le Bordeaux (certainement, les seuls que trouvera Marcel au Québec)
Merci à toi, ô Marcel, de nous avoir accueilli pour ce week end inoubliable! On ne se donne pas rendez-vous dans dix ans, essayons seulement de se voir une fois par an (minimum) d'ici là. Avec pour unique raison la joie de se revoir, regarder le jour se lever et trinquer à l'amitié. (Fanny)

Merci les amis, pour ce weekend fantastique, merci Marcel pour ton accueil et ton hospitalité, merci également à papa et maman Ramon. Bonne chance à toi Marcel sur les chemins de Montréal, que les caribous te soient sympathiques! (Kévin)

mercredi 13 mai 2009

Tarzan ! (suite)


Enooooorme !
Merci Ariane pour ce montage ubuesque !

Pour bien comprendre la portée de cette photo, il faut lire l'article d'avant.

mardi 12 mai 2009

Tarzan !

Aujourd’hui je vais vous parler de Tarzan. Cet homme-singe est une icône et du coup c’est con mais on ne connaît pas grand-chose sur lui. Bon il était vêtu d’un slip léopard, a été élevé par des singes et traverse la jungle en virevoltant de lianes en lianes. Et à part ça vous n’en connaissez pas bésef plus de Tarzan. Vous êtes au même point que moi. Notez que moi ça ne m’empêche pas de vous raconter sa vie.

Hum donc. Rahhhh (éclaircissement de voix). Tarzan oui donc tarzan est une vedette. Il a tourné dans de nombreux films, spots publicitaires, clips musicaux. Tarzan quoi qu’on en pense est un homme riche. Faisons l’hypothèse qu’à chaque apparition dans un film, Tarzan dépose le montant de son cachet sur un livret sécurisé à un taux avantageux. Ça en fait des bénos sur plus de 50 ans de carrière. Je dis ça je dis rien mais Tarzan a des couilles en or (en plus de cordes vocales en acier trempé). A moins que ce con ai tout placé sur des actions Madoff, mais c’est drôle comme ça je ne vois pas Tarzan boursicoter. M’enfin il ne faut jurer de rien.

Tarzan, c’est notoire, a du bagout, une tchatche inimitable et un charisme désarmant. Jane sa femme s’est laissé séduire comme d’un rien. Enfin ça c’est l’histoire, le grand jeu, les biscotos de Tarzan et son charme. Oui oui. Mais bon moi je dis que perdu dans la jungle, la pauvre Jane n’avait pas trop le choix. Entre se faire culbuter par un éléphant, approcher par un boa constrictor, ou embrasser par Tarzan le choix est vite fait. Tarzan est certes beau gosse, n’empêche que même avec le physique de François Fillon, la Jane elle se serait quand même laissée faire. Tiens d’ailleurs vous imaginez vous Fillon en slip au bout d’une liane crier aaaAAyaaa Aaayaaaaaaaaa ? Moi je dis ça serait caustique et je pèse mes mots.

Bon j’en étais où ? ah oui Tarzan donc euh bah j’ai pas grand-chose à dire en fait. Je me suis un peu enflammé. Tant pis, la prochaine fois je vous parlerai de la mue des insectes holométaboles, ça au moins c’est un sujet que je maîtrise. N’empêche pensez-y Fillon en slip poussant le cri de Tarzan, ça vaut son pesant de cacahouète.

En bonus une photo vachement chiadé de Tarzan. D’ailleurs j’apprends à l’instant que Tarzan avait un gosse, incroyable. Vous le saviez-vous ?

En bonus une autre photo en costume cette fois.


Je crois que je vais aller me coucher, je me sens un peu las.

lundi 11 mai 2009

Annonce

Petite annonce pour préciser que je pars très bientôt de l'autre côté de l'eau et j'en profiterai pour réaliser un petit changement d’orientation du blog. Dès mon départ de France, j’utiliserai plus le blog comme un journal de bord afin de vous raconter mes péripéties québécoises et vous faire saliver d’envie. Niark niark. Je sais je suis vil.

Sinon concernant ma vie particulièrement intéressante, et pour fêter mon départ je me suis acheté un chapeau façon Bashung fin de vie. Même qu’avec mes lunettes de soleil je fais super classe.

Puis une très belle vidéo pour finir.
Franchement j’aurais aimé avoir l’idée avant. C’est fait avec trois bouts de ficelle, ça paie pas de mine, des coussins, un lit, des draps. C’est fou l’éventail de ce qu’on peut faire avec ces simples éléments.

jeudi 7 mai 2009

Saez (1/2)

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Jours étranges
écouter

Damien Saez a tout juste 19 ans, quand il décide de vendre ses chansons. Nous sommes en 1996 (chansons composées pour la plupart depuis ses 17 ans). C’est William Sheller, auteur-compositeur-interprète intergénérationnel (« Un homme heureux », « Fier et fou de vous ») qui va le faire se révéler et lui faire signer un premier contrat. L’album Jours étranges sort dans le bac, et le single Jeune et con devient l’hymne d’une génération, la mienne, celle qui n’a connu de la politique que le sordide et qui vomit contre la société de consommation et des abus passés.

« Puisque des gens crèvent sous les ponts mais ce monde s’en fout. »

Des riffs rocks solides, des paroles dures et rugueuses. La presse le surnomme le petit prince du rock. Déjà à l’époque c’est lui seul qui joue de toutes les guitares sur l’album. Ce disque presque révolutionnaire n’en oublie pas moins d’incorporer quelques ballades lancinantes telle que la magnifique montée là-haut, dont l’arpège simple mais hypnotique a inspiré tous les guitaristes en herbe qui comme moi, avait entre 16 et 18 ans à l’époque.

« Paraît que t’étais une princesse. Moi je n’en ai jamais connue »

La tournée qui suivra montrera que la ferveur est bien là. Les milliers de jeunes boutonneux se pressent dans les salles, connaissent les chansons par cœur. Entre des communions parfaites sur la chanson Jours étranges et des ratés impardonnables (de nombreuses annulations), Saez montre au grand jour son côté provocateur. Oui il aime les prestations scéniques, mais il ne voue aucune compassion particulière pour son public. Public qu’il méprise parfois, fumant clope sur clope, saccageant certaines chansons, ne pipant mot en mode automatique. Cette attitude dérange, déstabilise d’un côté, mais au contraire réconforte une partie de son public de l’autre : oui Damien est « entier » il ne se prostituera pas pour plaire à tout prix.


Katagena


Avant d’attaquer l’écriture et la composition de son prochain opus, Saez découvre la Pologne et l’amour parfait. Kasia (ou Katagena prénom synonyme), qui la quittera plus tard, et deviendra sa muse. Donnant une tournure triste voire glauque à la majorité des chansons qui suivront (déjà que ce n’était pas franchement un gai luron) mais également les plus belles ballades. Pour l’instant Damien compose un ensemble de 6 morceaux intitulés Katagena (tiens donc) qu’il offre à son public via internet. Si les 6 titres sont assez quelconques, Damien se démarque déjà des autres artistes en adoptant une démarche purement artistique et non commerciale. D’autres initiatives du même ordre suivront régulièrement (Singles offerts, enregistrement pirate autorisé et encouragé sur ses concerts par exemple)
.


***
God Bless/Katagena
écouter

« Mais l’espoir n’est pas l’Eternel. Et mon dieu que la nuit est belle sur notre plaine perdue »

Après cet interlude sort le double album God Bless/Katagena. Un double album intelligent, audacieux, onirique où il mélange de magnifiques plages instrumentales au piano et synthé, des chansons « traditionnelles », du rock solide mais également de la techno pathétique. Conscient de son image de rebelle, Saez en joue et en abuse parfois à mauvais escient. Ainsi le single Sexe (dont le clip était censuré) s’avère être un bide total et justifié. En revanche le sulfureux J’veux qu’on baise sur ma tombe est un véritable bijou. Notons également comme autres pépites A ton nom, St Pétersbourg et le méconnu Perfect World au son pop planant et entêtant.

« A Saint-Pétersbourg la neige tombe, pour panser de coton ce pauvre monde »


***

Debbie
écouter

« Aux lumières de la ville des visages sans nom. Nous tentons un exil dis-moi quel horizon ? »

Après les pleines slaves enneigées, vient la ville des néons, des taxis new-yorkais, des bars sordides, des prostituées ivres. Debbie, le nouvel album qui sort dans un relatif silence médiatique, est un saphir brut, un album rock jouissif, hurlant mais résigné, cuivré. Toujours aussi déroutant à la première écoute, Debbie est un joyau de sonorités rugueuses, de batteries cadencées à double pédale. Le vocabulaire des textes est urbain, chaque mot est choisi, chaque chanson fait parti d’une ambiance glauque mais brillante. Avec 666.667 club, cet album représente pour moi le rock français comme je l’adore. Parmi les personnages ubuesques de ce nouvel opus notons la plantureuse Debbie, la lubrique Marie de Marie ou Marylin.

« Les seins de Marilyn ou les saints de Marie, moi tu sais je m’en fous quand elle est à genoux »


vendredi 1 mai 2009

Dans mon canapé (mars-avril)

De temps en temps, quand je passe sur le blog du dessinateur de BD Manu Larcenet, je clique sur la rubrique "Dans mon canapé", on y trouve en image tous les objets culturels des mois passés qu'il a aimé. Comme ce mec a en général plutôt bon gout, j'aime avoir son avis sur les livres et films qui sont passés par son canapé. Du coup j'ouvre ici moi aussi une petit rubrique culturelle. Je ne sais pas si ça intéressera quelqu'un d'autre que moi. en tout cas ça me fera un petit souvenir des bons moments que je partage avec Georges (qui est, je vous le rappelle, mon canapé).


Le petit bleu de la côte ouest
Pour une fois que je lis une BD de Tardi, je ne suis pas déçu. C'est l'adaptation d'un polar. L'ambiance et les dialogues sont mortels comme dirait l'autre. Après avoir lu cette BD on a envie de griller des cigarettes hongroises en écoutant Scott Joplin au volant d'une alpha roméo immatriculé dans la Creuse. C'est dire.


Poulet aux prunes
de Marjane Satrapi
J'attends que Claire ai finit de réviser pour lui (nous) offrir Persépolis. Ce qui ne m'empèche pas de découvrir dès ce mois-ci le talent de cette bout de femme iranienne qui fait des BD fines intelligents et rigolotes. Poulet aux prunes est un très bon moment. En prime la petite fin-qui-fait-qu'on-a-un-sourire-car-du-coup-on
comprend-tout-différemment. Courez-y l'acheter bordel.


La confusion des sentiments
de Stephan Zweig
J'étais tombé il y a bien longtemps chez Elise sur le livre "le joueur d'échec" du même auteur et j'étais resté sur le cul. Pour celui-ci c'est un peu pareil. un début langounet mais après ça explose. C'est très bien écrit, et l'histoire grosso modo : la relation ambigüe entre un professeur et son élève subjugué. Pas de quoi fouetter un chat ? à priori non, mais c'est M. Zweig qui écrit et ça change tout.


Rock around the Bunker
Serge Gainsbourg
Je ne savais pas qu'on pouvait faire de la musique comme ça. Un pur album rock'n'roll avec comme sujet la guerre et le nazisme, écrit/composé/interprétré par le grand Serge. Il fallait oser. Comme il était juif il a pu tenter l'aventure, et le second degré est ici parfaitement mené. Ce disque loufoque qui connut un gros bide à sa sortie restera pour moi musicalement comme un putain d'album rock à l'ancienne avec piano et tout et tout. "Il eusse fallut qu'en plus qu'en Prusse ces processus se sussent, et c'est si bon, SS si bon !". La pochette est franchement horrible.


Le tombeau des lucioles
(film d'animation japonais)
Ce film d'une beauté et d'une tristesse immense est de ceux qui marquent. Deux enfants tentent de survive au Japon dévasté de la seconde guerre mondiale, alors bon bah forcément c'est pas jouasse. mais c'est remarquablement réalisé. Autant d'émotion à partir d'un film d'animation, et d'un dessin si pur, presque naîf ça en est subjugant.


Tous les matins du monde
(film français)
dans les années 1600-quelque chose, un maître de la viole (l'instrument hein) refuse d'apprendre à son élève ses plus belles compositions sous prétexte que ce dernier est plus attiré par jouer des airs qui plaisent à la cour du Roi, que la "vrai" musique. Un face à face impressionnant entre Jean-Pierre Marielle et Depardieu (père et fils).


L'empire des sens
(film japonais)
Un film que je connaissais de réputation. Un film scandaleux interdit au Japon car trop obscène. En réalité il s'agit d'une magnifique histoire d'amour entre une geisha et son client, d'une passion sexuelle enivrante superbement interprétée. Alors c'est très cru, pornographiquement et violemment parlant. Mais c'est beau quoi. Et les japonais ont apparement des tous petits zizis !


L'été meurtrier
(film français)
Un bon petit film français ambiance année 80 comme je les aime. ça se passe dans un village perdu, un été où il fait très chaud, une jolie fille arrive et va tout remuer. Et les vieilles histoires de familles vont ressortir. ça commence en douceur et ça finit en vrai drame. Un bon film. Je ne savais pas à quoi ressemblait Souchon comme acteur, il s'en tire assez bien. Et Adjani, la vache, c'était une belle femme quand même.

Ouh le beau con

Dans notre catégorie dénonçons les idiots qui comprennent rien à la vie aujourd'hui un beau cas, qu'il est beau, qu'il est con.

Ce qui serait d'autant plus grave si dans le cas hypothétique, le con serait amené à voter des lois auxquels il ne comprend rien à l'assemblée nationale. Hum.

Et le winner est.... évidemment un brave député UMP qui tient à SA langue françaiiiise ! Quel modernisme fou ce brave homme (27ème seconde), on se croirait au XXème siècle. Décidément la connerie chez nos braves politiciens ça se propage plus vite que la grippe porcine au Mexique.



peer-to-peer comment tu le traduis ducon ?

Franchement, quel air dédaigneux. Quand on sait pas, on sait pas. On ferme sa gueule, on se fait tout petit et on va étudier la loi avant de voter.

Nous pauvres gueux qui osons poser des questions au maître député. Diantre! Tiens je vais aller écouter un petit 33 tours d'Enrico Macias car lui il n'a pas l'outrecuidance de chanter anglais Môsieur !