vendredi 1 mai 2009

Dans mon canapé (mars-avril)

De temps en temps, quand je passe sur le blog du dessinateur de BD Manu Larcenet, je clique sur la rubrique "Dans mon canapé", on y trouve en image tous les objets culturels des mois passés qu'il a aimé. Comme ce mec a en général plutôt bon gout, j'aime avoir son avis sur les livres et films qui sont passés par son canapé. Du coup j'ouvre ici moi aussi une petit rubrique culturelle. Je ne sais pas si ça intéressera quelqu'un d'autre que moi. en tout cas ça me fera un petit souvenir des bons moments que je partage avec Georges (qui est, je vous le rappelle, mon canapé).


Le petit bleu de la côte ouest
Pour une fois que je lis une BD de Tardi, je ne suis pas déçu. C'est l'adaptation d'un polar. L'ambiance et les dialogues sont mortels comme dirait l'autre. Après avoir lu cette BD on a envie de griller des cigarettes hongroises en écoutant Scott Joplin au volant d'une alpha roméo immatriculé dans la Creuse. C'est dire.


Poulet aux prunes
de Marjane Satrapi
J'attends que Claire ai finit de réviser pour lui (nous) offrir Persépolis. Ce qui ne m'empèche pas de découvrir dès ce mois-ci le talent de cette bout de femme iranienne qui fait des BD fines intelligents et rigolotes. Poulet aux prunes est un très bon moment. En prime la petite fin-qui-fait-qu'on-a-un-sourire-car-du-coup-on
comprend-tout-différemment. Courez-y l'acheter bordel.


La confusion des sentiments
de Stephan Zweig
J'étais tombé il y a bien longtemps chez Elise sur le livre "le joueur d'échec" du même auteur et j'étais resté sur le cul. Pour celui-ci c'est un peu pareil. un début langounet mais après ça explose. C'est très bien écrit, et l'histoire grosso modo : la relation ambigüe entre un professeur et son élève subjugué. Pas de quoi fouetter un chat ? à priori non, mais c'est M. Zweig qui écrit et ça change tout.


Rock around the Bunker
Serge Gainsbourg
Je ne savais pas qu'on pouvait faire de la musique comme ça. Un pur album rock'n'roll avec comme sujet la guerre et le nazisme, écrit/composé/interprétré par le grand Serge. Il fallait oser. Comme il était juif il a pu tenter l'aventure, et le second degré est ici parfaitement mené. Ce disque loufoque qui connut un gros bide à sa sortie restera pour moi musicalement comme un putain d'album rock à l'ancienne avec piano et tout et tout. "Il eusse fallut qu'en plus qu'en Prusse ces processus se sussent, et c'est si bon, SS si bon !". La pochette est franchement horrible.


Le tombeau des lucioles
(film d'animation japonais)
Ce film d'une beauté et d'une tristesse immense est de ceux qui marquent. Deux enfants tentent de survive au Japon dévasté de la seconde guerre mondiale, alors bon bah forcément c'est pas jouasse. mais c'est remarquablement réalisé. Autant d'émotion à partir d'un film d'animation, et d'un dessin si pur, presque naîf ça en est subjugant.


Tous les matins du monde
(film français)
dans les années 1600-quelque chose, un maître de la viole (l'instrument hein) refuse d'apprendre à son élève ses plus belles compositions sous prétexte que ce dernier est plus attiré par jouer des airs qui plaisent à la cour du Roi, que la "vrai" musique. Un face à face impressionnant entre Jean-Pierre Marielle et Depardieu (père et fils).


L'empire des sens
(film japonais)
Un film que je connaissais de réputation. Un film scandaleux interdit au Japon car trop obscène. En réalité il s'agit d'une magnifique histoire d'amour entre une geisha et son client, d'une passion sexuelle enivrante superbement interprétée. Alors c'est très cru, pornographiquement et violemment parlant. Mais c'est beau quoi. Et les japonais ont apparement des tous petits zizis !


L'été meurtrier
(film français)
Un bon petit film français ambiance année 80 comme je les aime. ça se passe dans un village perdu, un été où il fait très chaud, une jolie fille arrive et va tout remuer. Et les vieilles histoires de familles vont ressortir. ça commence en douceur et ça finit en vrai drame. Un bon film. Je ne savais pas à quoi ressemblait Souchon comme acteur, il s'en tire assez bien. Et Adjani, la vache, c'était une belle femme quand même.

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