lundi 21 décembre 2009

de l'eau, du vin, des poules

Avez-vous remarqué qu’en mettant une casserole remplie d’eau sur le gaz, l’eau se met à chauffer puis à buller et laisse éclater des petites bulles. On dit que l’eau est en train de bouillir. Elle boue. Elle est à bout. Elle en a ras le bol (ou ras la casserole). Comme il y a de l’eau dans le gaz, elle s’énerve, elle fulmine elle craquelle et pète. Mettez une poule dans l’eau, vous aurez une poule mouillé (lopette = poule mouillée). Dans de l’eau chaude, on peut faire un bain. Dans l’eau très chaude on peut faire un bain-marie. Mettez une poule dans l’eau très chaude elle sera ben marrie. Vous pouvez tenter la même expérience avec un coq dans du vin, c’est très bon. Par contre avec une poule d’eau, bof. Attention cependant le vin n’a pas la même température d’ébullition que l’eau. Mélanger les deux vous pourrez faire varier cette température. Mettre de l’eau dans son vin permet également de faire baisser la pression. Il n’y a pas d’alcool dans l’eau. Sauf dans l’eau de vie. Il n’y a gère que le fils de Dieu qui ait réussi à changer de l’eau en vin. Je me demande si ce n’était pas de l’eau de là plutôt que de l’eau d’ici.

J’ai un peu mal à la tête je vais me coucher.

mercredi 16 décembre 2009

Le retour du come-back

Bonjour les amis,

cela fait longtemps que j'ai pas écrit des conneries ici. Honnêtement ça fait un bail, je dirais même un bail honnête.

Non loin de moi l'idée de ne plus écrire, de ne plus produire des poésies, hymnes à la joie, pamphlets contrepétriques, mais vous savez comme moi que la vie ça va ça vient. Les disponibilités aussi. et que dire des connections internet qui marchent ou pas, et non pas qui marchent au pas. Si Seulement.

Donc pour traduire : j'avais pas le temps et maintenant que j'ai le temps j'ai plus internet. Ou en tout cas trop sporadiquement pour avoir l'occasion de publier des textes qu'on sait cons, pardon je voulais dire conséquents.

Mais (oh joie ineffable), l'envie est toujours là. Cette peste gangréneuse qui vous arrache les mots fous de vos doigts gourds et de vos cerveaux ankylosés. Donc le marcel et chonchon's blog n'est pas mort qu'on se le dise. Enfin je veux dire que Chonchon n'est pas mort car vous avez vu que Monsieur Marcel continue à poster de loin en loin, du fin fond de la Gaspésie des vidéos loufoques et de vagues appels à l'aide et obscurs et parfumés d'une odeur forte d'ours Québeccois et de poutines suintantes. Je n'ai gouté ni l'un ni l'autre, il faudra que je remédie à ça.

Donc Chonchon revient car il n'a pas tout dit ! Georges n'a pas finit ses aventures, et Sarkozy et sa bande n'ont pas finit de faire des conneries, au grand désespoir des citoyens intègres mais pour pour la grande joie des bloggeurs du dimanches qui aiment bien se moquer gratuitement des cons.

Par contre je n'ai toujours pas internet, donc en fait...

Mon premier nouveau message de vrai-faux retour sera disponible sur cette page probablement en janvier. Et j'espère que Marcel sera toujours là sinon j'appelle ce blog Chonchon sans Marcel et il aura l'air con c'est moi qui vous le dit.

Donc rendez-vous bientôt. Poil au dos.

Vous ne comprenez rien à ce message apocalyptique ? Eh bien mangez de la brioche !

lundi 7 décembre 2009

Première tempête de neige mercredi soir. Les impressions bientôt.

samedi 5 décembre 2009

Pantoute !

Après 6 mois de vie montrealaise je comprend ça.



Et ouais.
Ce we Québec city.
A tantôt.

lundi 30 novembre 2009

Aujourd'hui, je vais chercher mes "bottes". Premiers flocons ce matin. 3-4 centimètres restent au sol. L'hiver arrive. Dois je me réjouir ou me dire que j'en ai jusqu'en mars ?

Ottawa

Les photos ici.
Très bon we.

Ottawa

vendredi 27 novembre 2009

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Le train-train quotidien s'est installé. Ce week-end après un mois sans bouger je pars à Ottawa, la capitale du Canada (vous le saviez n'est ce pas ?). Les photos mardi...

See u les gens.

dimanche 1 novembre 2009

Tout doit disparaître

C’était affaire à saisir
Quelque chose d’unique
A vivre et à mourir
Et tellement romantique

Tu te souviens mon amour ?
On était tellement ivre
On attendait le jour
On ne voulait pas dormir

Attention le temps passe
Plus qu’un seul exemplaire
Je t’aime et je me lasse
Tout doit disparaître


A force de trop douter
J’en deviens abruti
Aurais-je dû rajouter
Un an de garanti ?

Je ne veux pas qu’on s’abime
Que l’on devienne médiocre
Puisque le sublime
Est en rupture de stock

Attention le temps passe
Et nous prend en traître
Tu m’aimes et tu te lasses
Tout doit disparaître

vendredi 30 octobre 2009

Tadoussac

Petite vidéo faite par un pote pour Tadoussac. Musique de cowboy bebop.



Je vous l'avais bien dit que les baleines étaient pas loin

jeudi 29 octobre 2009

lalala

Pour me rattraper de la dernière vidéo, je fais suivre un lien vers une petite chanson enfantine toute gentillette. Le titre : "je veux une queue".

mardi 27 octobre 2009

I'm so sorry

Bonjour les amis,

Pas le temps de mettre des messages ici, mais ne vous inquiétez pas je ne laisse pas tomber.
Hier je me suis marré comme un con devant cette vidéo....
Désolé c'est pas fin... c'est même scato... c'est justement pour ça que je me suis marré !

mardi 20 octobre 2009

vendredi 25 septembre 2009

News of the world

Tout s'accélère. Je commence un boulot mardi à la banque nationale du Canada (mission d'un mois voire plus). Un chaton est venu vivre avec nous. Ramené par ma coloc un soir car trouvé dans la rue, dans l'intention de l'amener à la spa le lendemain. Evidemment il n'est pas parti. Comment tu peux te séparer d'un chaton de six semaines ?
Donc voilà elle saute partout, elle est toute mimi. Noire avec les pattes blanches. Et tous mes potes en sont jaloux. Héhé.

La semaine dernière, il y'avait une grosse soirée chez moi. Super sympa. On s'est couché au petit matin. Et demain soir rebelote.

Sinon juste comme ça, un ami à reçu du fromage par colissimo. C'est possible d'envoyer du fromage, du saucisson ou du pâté par la poste hein. Je dis ça. C'est pas que ça me manque...

Ouais en fait, on est tous en manque là. J'ai perdu du poids, je pleure en voyant le prix du fromage et du vin. S'il vous plait, ayez un peu de bonté pour un expatrié qui n'a que de la poutine et du sirop d'érable pour compensation. En plus la poutine c'est dégueulasse.

lundi 21 septembre 2009

La fille au piano


C’est une fille classique. Avec des longs cheveux attachés en queue de cheval. Assise sur le tabouret devant le grand piano noir elle fait glisser ses doigts sur les touches noires et blanches. Elle arpente et égrène une à une les notes arpégées de la cantate. De variations en enjolivures, la musique emplie la pièce.

Elle enchaîne avec une sonate en do majeur, je l’imagine alors, l’été, dans une robe rouge et ses joues qui trahissent un gène passager.

Elle joue la valse de Poulenc. Elle joue avec moi. Au jeu du chat et de la souris. Elle sait que je la désire et elle me fait languir.

Vient un menuet, je la devine plus coquine et soudain plus timide. Me prenant par la main et m’invitant à la rejoindre. Tout contre elle.

Lettre à Elise de Beethoven. Cette fois plus de doute, elle s’empare de mes lèvres. En fermant les yeux, et m’embrassent de plus en plus intensément.

Une mélodie frêle et suave de Schumann. Elle est nue et la lumière tamisée, mes doigts frôlent sa peau goût abricot. La chaire de poule : je me serre pour la réchauffer.

Une sonatine en sol majeur. Le bonheur, est là, nos gestes sont limpides et précis, nous nous découvrons sans mot dire.

Prélude de Bach. Les premiers moments après l’amour. Je me blottis contre elle en douceur, et l’embrasse tendrement dans le cou. Je m’endors la main contre son sein.

« Danse russe » de Tansman. Le réveil au matin, le monde nous appartient. Il va voir ce qu’il va voir.

Une marche funèbre. Je sors d’un coup d’un seul de ma rêverie.

Une sarabande en ré mineur. Je m’en vais, laissant la fille au piano à ses mélodies solitaires. Décidemment trop absorbée par ses partitions sans surprise.

Dire qu’on aurait pu jouer à quatre mains.


samedi 19 septembre 2009

L'hôtesse de l'air



La vidéo ne sert à rien. La qualité du son n'est pas terrible. Mais l'hôtesse de l'air m'est sympathique !

mercredi 16 septembre 2009

Tadoussac et ses pérégrinations pour y arriver

Départ Vendredi 4 Septembre. Avec une amie on va chercher la voiture qui va nous conduire à Tadoussac. La journée va être ponctué de pleins de petits imprévus. ça commence à Laval ville collant Montreal ou je devais rejoindre Marina (l'amie en question). Je dois surtout pas arriver à la bourre parce que l'agence auto devait nous chercher à un endroit précis, à une heure précise. Je monte dans le bus et là. Bam. Ma carte de bus passe pas. Le chauffeur (fort con) me dit qu'il faut payer un ticket. Soit. Je sors mon argent. Ah non monsieur, il faut aller à l'agence pour payer les tickets moi je prend pas d'argent. Bon ok, mais je dois absolument prendre ce bus. Je pars dans 30 secondes me dit-il d'un air bovin. Bon ben je sors, sachant pertinemment que 30 secondes ça sera impossible. Je fais la queue demande au guichet, je veux un ticket. Ah bah non monsieur, ça se prend seulement dans le bus. Vous vous foutez de moi ? En fait, si vous avez la monnaie ben vous mettez dans la machine et ça correspond à un ticket. Je râle pour la forme en disant que le chauffeur est vraiment un mauvais. Puis bon prochain bus dans 30 minutes. J'arrive. Finalement, j'avais pas trop de retard.

Résultat, on part faire les courses, toussa toussa, chercher les 3 compères et destination Tadoussac. Bon on met 1h30 à sortir de Montreal, le dernier week-end des vacances, on est pas les seuls à avoir cette merveilleuse idée de quitter Montreal.
Arrivée à Québec. On se perd. Méchamment. Au bout d'une heure et un "On est perdu connard !" haineux de Marina sur un québecois qui sur le moment klaxonnait pour montrer son léger mécontentement de nous voir rouler à 10 à l'heure, j'ai cru qu'il allait me casser la gueule (je conduisais) mais en fait non. Et un accident aussi. Toujours paumé, je tourne à droite et là j'entend un bruit sourd de tôle froissé. Au début, j'ai cru que j'avais touché quelque chose mais bon on aurait senti quelque chose hein. On se retourne et là 3 voitures se sont rentré dedans. Dont une voiture bonne pour la casse. Après 2 heures d'aller-retour incessants et très très énervants on retrouve la route pour Tadoussac. Arrivée à Tadoussac. On prend le traversier (pas de pont) pour traverser le Saint-Laurent. Arrivée à minuit dans le chalet. Direction lit direct. Demain debout très tôt pour aller voir les baleines.

See u

lundi 7 septembre 2009

Dis-moi qui sont ces gens ?


Ils sont tout autour. Dans les gares, les ports, les aérogares. Ils sont assis sur le siège de devant, dans le train, le bus et elle a sa tête penchée, en appui sur l’épaule de l’homme qui l’accompagne. Dis-moi qui sont ces inconnus que nous connaissons si bien ? Ils parlent une langue étrange et pleine de sous-entendus, ils ont des sourires suffisants et des silences complices. Ils sont jeunes, bien souvent, et se fichent éperdument du malheur qui gravite autour d’eux. S’ils savaient comme ils me blessent de leurs impédances.

Dis-moi qui sont ces insouciants, ces volages amants ? Ils sont d’une race, ils se multiplient quand la solitude nous envahie. Pas besoin de marcher cent pas, dix mètres, dans les villes ils pullulent. Leurs ombrent s'unissent au soleil couchant. J’ai le regard oblique et la jalousie à fleur de peau, quand ils mélangent leur langue. Il fait le coq et parade. Elle fait la belle et pavane. Ils se croient forts et indestructibles et n’ont pas peur des clichés. Je les trouve ridicule.

Ces bourreaux malhabiles m’enfoncent. Je somatise mais ma douleur est réelle. Loin des yeux et du cœur, leur amour me brûle et me transperce par contumace. Quand, eux, reçoivent, par la flèche sacrée un coup de foudre en plein cœur, c’est mon cerveau qui se réduit en cendre.

Dis-moi qui sont ces gens qui s’embrassent partout. Ils ne craignent pas la pluie, ni les lendemains grisonnants. Ils sont arrogants mais hypnotisent les foules. Ils ont la vie à eux. Ils me répugnent, me révulsent mais me fascinent à la fois. En les observant je me souviens du temps où nous étions beaux et où je te promettais ce que tu attendais.

Nous devions par moment leur ressembler.

vendredi 4 septembre 2009

Tadoussac

Lundi c'est la fête du travail. Dernier week-end marquant symboliquement la fin des vacances.

Aujourd'hui je pars. Avec 9 personnes. Un chalet est loué, un zodiac est réservé. Direction baleine. Et fiesta, je vais leur faire découvrir le fameux chachaaa. L'heure est à l'exportation.

Avec l'espoir de voir des baleines bleues.

A mardi !

lundi 31 août 2009

Restons amants


Pourquoi quitter ma prison pour m’enfermer dans tes bras ?

Pourquoi marcher au grand jour quand c’est ton ombre qui me séduit ?

Au jeu du chat et de la souris, j’invente des stratagèmes. Mon esprit est fécond même les nuits sans toi, pour trouver les chemins qui mènent à nos échappatoires. Si je ne cherche plus, je m’ennuie. Je t’en supplie restons amants.

Tu ne seras jamais ma domestique, mon habitude, la cible de mes humeurs. Tu seras toujours mon attente, ma nouvelle jeunesse. Mes mains tracent la carte du tendre à chaque rendez-vous. Comme ce grand-père s’invente une seconde enfance en plongeant les des bras dans le grand coffre à malice, je redécouvre chaque fois l’amour et la beauté du féminin.

Ta bouche a encore le goût sucré du mystère. Tes mains tremblent quand elles me devinent. Combien d’année croies-tu que cela durera si je te révèle ? Une fois la bague au doigt tu feras comme font toutes les femmes qui n’ont plus d’objectifs : tu te flétriras. Et je perdrai mon insolence, mon courage et mon sens de l’humour. Il n’y a rien de plus triste que deux amoureux qui n’ont plus rien à se prouver.

Il y a ces pénombres interdites, ces hôtels impersonnels, ces sous-bois hors saison. Crois-tu que j’aurai le goût de t’y embrasser une fois que tu seras mon officielle ? Seuls les illégitimes et les pécheurs du cru fréquentent les jetées de novembre.

Hier soir nous nous sommes saoulés au bon Bordeaux. Avant de m’endormir dans tes bras j’ai pensé : il faut être amants pour déboucher les grands crus sans amis.

Je t’en prie reste cette inconnue que je connaîtrai jamais parfaitement.

Je t’en supplie mon amour, restons amants.

(Photo Frederike Mulot - 2009)

vendredi 28 août 2009

Clinique et hôpital

Finalement, je ne suis pas parti. Pourquoi ? J'ai eu une très forte douleur au niveau des reins en me levant un matin. J'ai pris des anti-douleurs, c'est passé (je devais partir le lendemain), connaissant la lenteur des hôpitaux du coin je n'ai pas vu de médecin et le lendemain jour de mon départ, même douleur. Pas le choix. Obligé d'aller à l'hôpital à 6 heures du mat. Les urgences et hop hop on attend. 1 heure pour être pris en charge par l'infirmière qui va évaluer ton cas voir si c'est sérieux ou pas. Entretemps, l'unique médecin de garde arrive, fait le tour de la salle d'attente et fait savoir que si les gens sont pas contents d'attendre, z'ont qu'à se plaindre au gouvernement. OK, ça commence bien. Après j'apprends que la moitié des gens qui attendent sont là depuis hier soir et ont dormi aux urgences. Bon bon bon. A 8 heures, l'infirmière arrive, personne ne sera pris avant midi. OK je me casse. On m'a dit que c'était pourri mais à ce point là. On va tenter la clinique hein. Google maps, j'appelle on peut me prendre sans rendez-vous. J'y vais, j'arrive. Je paie cash (150 dollars la consultation, oui oui, ça fait mal) parce que comme je ne suis pas un résident permanent, je dois payer et ensuite je me fait rembourser. Et c'est parti pour l'attente. 4 heures plus tard (il est midi), on m'appelle enfin. Je rentre dans la salle numéro 4 (il y'a 4 salles) et je comprend pourquoi ça met autant de temps chaque fois. Il y'a un médecin qui enchaine les 4 salles. J'explique ce que j'ai (j'en rajoute un peu, après 6 heures d'attente il va me prescrire quelque chose bordel) et après rapide analyse, j'ai une infection urinaire. Sous antibio pendant une semaine. Aujourd'hui ça va mieux. Mais pisser toutes les 10 minutes, franchement c'était saoulant.

Tout ça pour dire que niveau médecine, on n'a pas à se plaindre. En fait, les médecins de famille n'existent pas. T'es malade, tu dois prendre ta journée. Et ça choque pas les québécois. Pour eux c'est normal.

Sinon cette semaine, j'ai fait plein de choses beaucoup plus intéressantes et le week-end prochain, je pars voir les baleines.
Ah oui sinon, il fait froid. La nuit il ne fait pas plus de 10 degrés avec un vent glacé. On a perdu 15 degrés en trois jours. C'est déjà la fin de l'été.

mardi 25 août 2009

Turquie

Par la mer, par la route on a voyagé. On a rencontré des sacrées têtes de Turc. Des femmes qui ne portaient pas le voile mais qui avait le cœur sur la main. Des grands-pères facétieux et généreux. Le thé était chaud et rafraîchissant, les abricots étaient secs mais gorgées de chaleur, arides et généreux. Istanbul, la mer Egée, La mosquée Sainte-Sophie, Le détroit du Bosphore, Ephèse, la Corne d’Or, tous ces lieux mystérieux, chargés d’histoire, de pillards, de croisées, d’or, de Coran, d’Empire. C’était deux semaines pleines de ciel immaculé, de mer turquoise et de citées gréco-romaines perdues. Le périple fut magnifique et déjà une pointe au cœur au moment de quitter Izmir, un regret de n’avoir vu la Cappadoce. Ulaş, Burçin, Güldcin, attendez-nous on reviendra ! Vous avez notre parole !

mardi 11 août 2009

Les deux derniers jours... Vendredi c'est la grosse journée route. Finalement pas si grosse que ça, on arrive vers 16heures à Québec chez Louise. Sur le moment, on avait un petit problème de logement, comme il y'a seulement deux auberges de jeunesse dans le centre-ville le nombre de places était relativement limité. On a appelé lundi et il ne restait que deux places. On négocie avec l'auberge et il s'avère que si la personne qui a réservé ne s'est pas présenté une heure après l'heure où il devait arrivé, la place est considéré comme vacante. Ce qui m'a permis d'avoir une place à 18heures. On s'est pris une prune de 37 dollars parce qu'on avait pas payé le parcmètre et on a mis une heure à trouver le parking conseillé par l'auberge. Moment relativement galère. On rejoint Louise chez elle et on décide de manger dans un resto qui fait des hamburgers maison. J'ai pris un méditerranéen avec tapenade. C'était délicieux. On va ensuite dans un bar juste à côté de l'auberge avec des amis et colocs à Louise. Finalement, on se couche pas trop tard, vers minuit. La nuit est insupportable pour certaines, bonne pour d'autres. Dans le dortoir, il y'avait un gros ronfleur. Bizarrement je ne l'ai pas entendu. Je dois être habitué. Par contre, John n'a pas dormi de la nuit.

Le lendemain, on décide de visiter Québec. La pluie, le manque de motivation fait que l'on visite assez sommairement. Québec est une ville complètement différente de Montreal. Le centre-ville (tout petit) a un charme européen. Il faut rappeler que c'est la première grosse ville canadienne. Après la courte visite, on reprend la voiture pour la route chiante entre Québec et Montreal. Arrivée à Montreal un jour avant ce qui était prévu mais la motivation et la fatigue a fait que..

Le lundi, on rend la voiture. Pas de souci. On avait juste oublié le pack de 24 vide dans le coffre. On avait pas l'air con...

Voilàà samedi je dois repartir sur les routes pour une semaine voir les baleines de plus près, je vous tiendrai au courant. Bye les gens.

Gaspésie 24-25 Juillet

lundi 10 août 2009

Le lendemain on décide de faire le plus de route possible histoire de ne pas trop avoir de route pour aller jusqu'à Québec le surlendemain.

On prend quand même le temps de se baigner à la Baie des Chaleurs. Une eau pas trop chaude mais bon on pouvait quand même faire trempette. Pas de vagues mais beaucoup d'algues et donc très casse gueule. On se baigne pour la forme. Un petit tarot sur la plage et on reprend la route jusqu'au Parc National de Miguasha, dernier (petit) parc que l'on visite. Patrimoine de l'UNESCO, le parc est réputé pour ses fossiles. Mais bon comme il faisait beau, on avait pas la motivation de visiter un musée avec pleins de fossiles. On décide de faire une petite ballade le long de la plage tranquillement et en tong. Après cette pittoresque marche, on reprend la route pour trouver notre dernier camping à Cauapscal. Dernière nuit, photo souvenir, dernière bière au coin du feu tout ça tout ça.

Gaspésie 22-23 Juillet

dimanche 9 août 2009

Réveil de nouveau sous la pluie. Après le petit-dej le plus pourri des deux semaines , on quitte vite vite les lieux. Il va pleuvoir toute la journée. Arrêt à Bonaventure (la ville) dans la Baie des Chaleurs. Après avoir trouvé un camping, on décide de faire la seule chose possible quand il pleut. Visiter un musée. Le musée acadien du Québec. Bon alors l'histoire des acadiens est légèrement complexe. Ce sont des français qui sont allé s'implanter en Nouvelle-Ecosse il y'a 400 ans. Mais dans les années 1700 lors de la guerre entre les anglais et les français, les anglais décident d'envoyer les acadiens dans des bateaux tout pourris et les laisser dériver jusqu'à que mort s'ensuive. Ils avaient peur que les acadiens prennent parti contre eux. C'est l'épisode du "grand dérangement". Depuis on trouve des acadiens partout (en France, au Québec, en Louisiane). Ils ont leur culture propre et notamment niveau musical. Le musée était intéressant, la culture acadienne attachante. Par contre l'accent acadien... On dirait le même accent que le vieux paysan du Poitou. En plus ils ont tendance à mélanger l'anglais et le français dans la même phrase. Imaginer un vieux paysan qui vous fait un mix franco-anglais en parlant de ses vaches.

Ensuite, il se trouve qu'il y'avait un festival country le soir. Rapidement on va voir ce que ça vaut. C'est de la country. Faut aimer.

Le lendemain, dernier jour en Gaspésie.
Pas de photos de la journée. Photos interdites dans le musée puis oubli de l'appareil pour le festival. Sorry

Bon pour compenser, je vous met une carte de la Gaspésie car je suis sur que personne ne le situe.

samedi 8 août 2009

Donc petit récapitulatif. Lundi 20 Juillet. On part pas trop tôt. On roule tranquillement jusqu’à Percé et là on change complètement de faune. Les jeunes randonneurs succèdent à des familles en camping-car. Après avoir trouvé un camping pas cher, on se fait littéralement attaqué par les moustiques. Des dizaines de moustique qui tournent autour de toi, c’est super agaçant. On laisse vite tomber le tee-shirt, short, tong par pull manche longue, jean et chaussure. On se couche tôt car demain lever 8heures. On part sur l’île Bonaventure en bateau.

On prend le bateau (on arrive les derniers), et on longe le rocher Percé. Rocher qui porte son nom au trou due à l’érosion au fil des ans. Après une heure de croisière, avec vue imprenable sur les phoques, on arrive sur l’île. Il fait beau, il fait chaud. Comme on arrive les premiers sur l’île, on a droit à une visite guidée gratuite pas super intéressante. Et après deux heures d’explications sur la faune et flore du coin, on arrive sur l’attraction de l’île. Les Fous de Bassan. Alors l’île Bonaventure, c’est le lieu où il y’a le plus de fous de Bassan au monde. 200 000 couples. Je vous dis pas le bruit, l’odeur et les mouches. C’est assez impressionnant. On en voit à perte de vue. Le retour se fait le long de l’île, on s’arrête à un point d’eau, on profite, on prend des gros coups de soleil parce qu’il fait très chaud. Le retour sous le cagnard est assez éprouvant, on est content de reprendre le bateau. Le soir, mission avec Louise, trouver une laveuse et sécheuse pour le linge. On part du camping à 18 heures, on en revient à 21 heures, on a passé un temps fou pour du simple linge. Du temps vraiment perdu. On profite quand même du coucher de soleil à côté de la croix que Jacques Cartier a planté en découvrant le Canada il y’a 450 ans.

Journée fatigante mais vraiment de belles images. Le lendemain direction Bonaventure (la ville) et la Baie des Chaleurs.

Gaspésie 20-21 Juillet

jeudi 6 août 2009

Le matin, je me réveille. ça va pas trop mal au crâne. On décide de faire une vraie grosse rando au Parc National du Forillon. Après moult hésitation, le choix se fait sur une rando moyenne (difficile mais pas trop). Autour du Mont Saint-Alban (8 kilomètres) avec une vue magnifique sur le fleuve (la mer ?, personne ne sait) Saint-Laurent. On est accompagné d'un gars qu'on a rencontré au Sea Shack et qu'on a retrouvé au Griffon et d'une québecoise avec qui on a sympathisé. Après le tour du Saint-Alban (fatiguant), on s'arrête au bord de l'eau pour pique-niquer. Et on aperçoit les baleines ! Du moins les jets d'eau. On décide ensuite de faire un sentier relativement facile, les Graves le long de la côte pour arriver jusqu'à la pointe. On marche et le temps vire à l'orage. Après consultation, on décide de faire demi-tour au pas légèrement plus rapide (du moins moi et la québecoise, j'aime pas la pluie). Et comme parfois ça a du bon de marcher vite, au détour d'un sentier, je vois une patte marron et poilue. Pas très grand, la taille d'un grand chien. Je m'étonne d'abord, puis réaction de la demoiselle. C'est un ours ! Bordel de merde. On s'arrête. L'ours sort du sentier, nous regarde à travers les bois et part. Le temps que les autres arrivent, l'ours avait disparu. Putain, j'ai vu un ours ! Il était pas très gros certes, mais sur le moment on a une sensation bizarre. C'est quand même autre chose qu'un castor.

La fin du trajet se passe calmement. On arrive à la voiture et au moment où je met le contact, arrive un abas d'eau. Optimisation. On s'est pas mouillé la gueule. J'ai vu un ours, j'ai aperçu des baleines, j'ai marché 16 kilomètres en basket. Bonne journée crevante. Le soir, on joue au tarot. La dernière partie est tellement pathétique qu'on décide d'aller se coucher. En camping cette fois ci.

Demain on reprend la route direction Percé.

Gaspésie 19 Juillet

mercredi 5 août 2009

On décolle le matin. Il pleut. Il va pleuvoir toute la journée. Et quand il pleut en Gaspésie il fait pas semblant. On roule deux heures le long de l'eau qu'on ne voit pas dû aux nuages bas et à la pluie incessante. On s'arrête dans une auberge festive . On décide pour la première (et seule) fois du séjour vue les conditions pourries de dormir dans un dortoir. Et là magie, un gars avec qui on a sympathisé la veille se retrouve dans le même dortoir que nous quatre.

Le soir, les proprios de l'auberge nous propose d'acheter des homards pour nous. On s'empresse de dire oui. 10 dollars (sachant qu'à Montreal c'est dans les 30 dollars), en plus ils nous le cuisent. On se fait un festin. Puis soirée totalement improvisée. On sort les perruques et les habits moches (ça doit être une tradition) et on danse et on boit. Comme le bar n'a pas de licence, on donne 5 dollars pour la communauté et hop comme par magie une tournée de shooters arrive pour tout le monde. A 23 heures, je suis complètement bourré et crevé, je vais tant bien que mal me coucher alors que la soirée continue. Mais je pouvais plus. En tout cas pleins de bons souvenirs cette soirée. Les photos en sont la preuve.

Gaspésie 18 Juillet

mardi 4 août 2009

Mickey Maousse

Pourquoi se faire chier à tout réinventer quand on a qu'à se plagier soit même !

lundi 3 août 2009

Tordu tour du monde

[Burçin, été 2006]

"On s’est dit qu’on se verrait et ça tient toujours. C’est juste que le départ sera différé. Le temps d’avoir plus de temps. De préparer un vrai voyage pour visiter comme il se doit ton pays de contes et légendes. Tu étais prête à m’accueillir cet hiver et j’en suis touché, mais nous viendrons plus tard. Tu ne m’en veux pas ? Bien sûr notre porte en France reste ouverte. Comme de bien entendu."
[Fabuleux , hiver 2007]

Et bien voilà, cette fois ça y est on a trouvé le temps d'avoir plus de temps et ta porte est toujours ouverte. J'espère tout de même que chez toi on ne va pas boire que de l'eau...
A bientôt Burçin sur les côtes de la mer Egée !
Vous ne comprenez rien à ce message ? c'est normal !
Faites comme moi arrêtez de vous prendre la tête et partez en vacances.
A bientôt les amis!
Cinquième jour, il fait beau il fait chaud. Je me fait réveiller vers 10 heures. Ah ouais faut changer la roue. On va au garagiste conseillé par l'auberge. Ils ont pas le bon pneu mais bon pas grave ils en mettent un autre qui devrait tenir jusqu'à la fin du séjour. 35 dollars pneu et main d'oeuvre. Pas cher. J'avais peur d'avoir pour 200 dollars. Finalement incident mineur.

La journée, les potes vont au canyoning. Moi myope et complètement désœuvré sans mes lunettes, je me voyais mal sauter dans l'eau en ne comprenant que la dalle à la vie, je décide de rester dans l'auberge et parler avec des gens. J'ai sympathisé avec pleins de personnes, on a bu du vin, on a joué à des jeux de société et j'ai fini dans le jacuzzi. Une aprem où je n'ai rien foutu mais ne rien faire pendant un road trip a ses bons côtés. Le soir, c'est la fête à Marcel (ours mâle empaillé symbole de l'auberge). Bonne petite soirée où je finis ridicule dans une robe très moche et une perruque qui va bien avec ma robe (moche). On se couche pas trop tard. Demain, on continue la route 132.

17 Juillet

jeudi 30 juillet 2009

Quatrième jour.

On se lève, il fait beau et on décide de commencer à faire un peu de rando parce que bon hein on est pas là que pour faire de la route.
On va au parc de la Gaspésie. Un des plus grand du Québec. Comme on est pas des grands randonneurs et qu'en plus on a pas les chaussures pour, on laisse tomber l'ascension du Mont Jacques-Cartier et l'observation des caribous pour se concentrer sur le Mont Ernest-Laforce. 2 heures de marche pour 5 kilomètres avec vue panoramique sur le Parc. En haut, on voit (de loin) un orignal accompagné de sa progéniture. Joie, on a enfin pu voir ce qu'on voulait.

On va ensuite voir le lac aux Américains et on arrive sur un plan d'eau où rejoie, un castor est en train de construire son barrage. On admire, on s'extasie jusqu'à qu'on se rende compte qu'on se fait littéralement bouffé par les moustiques. Obligé de quitter les lieux tellement c'était infernal.

Sur la route du retour, après 10 kilomètres de routes très caillouteuse, je conduis puis je sens quelque chose de bizarre, la voiture braquait vachement sur la gauche. Louise me fait savoir que derrière on sent un peu trop bien la route. J'ai vite compris. Je m'arrête. On a crevé. Personne n'a jamais changé de roue. On va apprendre hein. Les québecois très sympas s'arrêtent spontanément pour proposer leur aide. A un moment après avoir enlevé les écrous de la roue, on ne peut enlever la roue. Il faut l'aide d'un gars du coin qui hésite pas à se mettre à quatre pattes sous la voiture pour nous aider. Bon on se rend compte qu'on à oublié d'enlever le frein à main. C'est quand même beaucoup plus simple sans.

Bon on a mis le temps mais on a réussi. Le soir, la nouvelle s'est propagé rapidement. Nous sommes ceux qui avons crevé.

On allume un gros feu sur la plage et on discute avec des gens rencontrés à l'auberge avec un peu de vodka pour se réchauffer.

Gaspésie 16 Juillet

mardi 28 juillet 2009

Matane Saint-Anne des Monts

Troisième jour et adieu déchirant avec Béa (non je déconne). On décide de retenter rapidement de voir les phoques au Cap Caribou (si si) et ô joie il y'a des jumelles, on peut enfin les apercevoir.

Sur la route, on s'arrête pour manger à Matane connu mondialement (hum) pour ses crevettes. Donc ben on s'arrête dans un resto et on mange des crevettes. C'était bon. Sans plus.

On continue jusqu'à Saint-Anne des Monts où on a entendu parler d'un concept d'auberge festive : le Sea Shack. On trouve, c'est cher. 17 dollars par personne pour planter sa tente en face de l'eau. Après moult hésitation et évaluant le potentiel de rencontrer des gens et de faire de belles soirées le long de la plage comme bon, on décide de camper. On va pas le regretter (en plus y'a un jacuzzi extérieur juste en face de la plage, juste pour le jacuzzi ça valait le coup) Le premier soir, on regarde le coucher de soleil, on mange, on parle avec 2-3 personnes, je rencontre un bordelais bien concon puis pleins de parisiens. On va se coucher. Demain grosse journée rando au Parc de la Gaspésie.

http://picasaweb.google.fr/molmeus/Gaspesie15Juillet?authkey=Gv1sRgCImBxMrQ6srvZg&feat=directlink

Le voyage du retour est magnifique


Marcel a raison d'écrire et de prendre des photos pour immortaliser les voyages. Parce qu'on aimera se replonger un jour dans nos plus beaux souvenirs.

De ce si beau retour en pirogue sur un lac d'août 2004, il me reste mes impressions d'alors qui peu à peu s'effacent, cette magnifique photo prise par Pierrot et quelques ratures marquées à la hate sur mon carnet de bord de l'époque.

" Le voyage du retour est magnifique. On rentre en traversant le lac alors que la nuit tombe sur Ganvié et que le ciel reste orageux. Les piroguiers chantent des chants traditionnels en fon et l'on croise des embarcations fantômatiques. L'ambiance est irréel, nous faisons un voyage dans le temps."

lundi 27 juillet 2009

Parc du Bic

Première nuit affreuse. Il a plu, il a plu, il a plu. Toute la nuit. Je me réveille sous 3 centimètres d'eau. Par chance, j'avais un matelas pneumatique et je ne dormais pas par terre. Et hop, on écope dans la joie et la bonne humeur.

Le journée se passe à visiter le parc du Bic où à ce qu'il parait on aperçoit les phoques. En fait, on n'a vu que dalle, zétaient trop loin les phoques. Le temps est mitigé. De la pluie, du vent, du soleil. Pas idéal.

La journée se passe tranquillement dans le parc, on va voir la baie du Ha ! Ha ! qui n'a de remarquable que son nom. En effet selon la légende, une femme suppliant les vagues de lui rendre son enfant perdu dans la baie entendit un murmure Ha ! Ha ! comme si les vagues chantaient une berceuse à l'enfant disparu. La dernière étape est la plus sympa. Plus de sentiers, mais de la caillase où t'as pas intérêt à te casser la gueule. Vue magnifique sur la baie et ça fait faire un peu de sport.
Le soir Bea vient nous dire que son chum venait la récupérer. Il arrive du Nouveau Brunswick et ils partiront demain matin. Au lieu de rester avec nous 6 jours, elle ne restera qu'un jour. On est un peu déçu sur le coup. Tant pis. Finalement avec le recul, on se dit qu'à 5 on aurait eu beaucoup de mal avec la place dans la voiture.

La nuit se passe sous les étoiles, on se couche assez tôt car demain on a de la route jusqu'au Parc de la Gaspésie, notre prochaine étape. Les rencontres et réjouissances vont alors commencer.

Les photos ici.

http://picasaweb.google.fr/molmeus/Gaspesie14Juillet?authkey=Gv1sRgCOLZrqrzo6ujQA&feat=directlink

dimanche 26 juillet 2009

Premier jour Montreal - Parc du Bic

Premier jour.
Arrivée 10 heures pour prendre la voiture. Ça sera po long.

1 heure plus tard, on décolle enfin.
Alors pour résumer, ce qui était prévu (et qui finalement n’a pas eu lieu), on devait être cinq pour six jours. Moi, John et Fanny que j’avais rencontré il y’a un mois dans une soirée PVTiste, Bea rencontré sur Internet qui devait rejoindre son chum au New Brunswick et Louise rencontré sur Internet (comment faisait-on avant bordel ?) qui a finalement opté pour partir avec nous. Louise habitant Québec, on devait la récupérer sur la route. La route Montreal – Québec étant d’un ennui mortel, je passe directement sur les premières sensations. On arrive au Bas Saint-Laurent (avant la Gaspésie) et décide de s’arrêter complètement par hasard dans un endroit près de la mer. Un magnifique spot. On reprend la route et décidons de nous arrêter au Parc du Bic. Première étape, on se fait un peu avoir pour les emplacements de camping. Trop honnête, on déclare 4 tentes et sommes obligés de prendre deux emplacements. Résultat 50 dollars pour un soir. Cher. En plus les douches étaient payantes. 25 sous pour 2 minutes. Youpii.
On arrive un peu fatigué mais heureux de planter la tente. Reste à chercher du bois et de la nourriture. Et là grande sensation dans ma vie, je sais pas comment on s’est démerdé. Ça reste vraiment un mystère pour nous tous, on a totalement raté nos pâtes. Dégueulasses, pâteux, sans goût, écœurant (sens français du terme). Enfin, on se rattrapera plus tard niveau bouffe. En fin de soirée, petit jeu de lumière puis dodo car un peu fatigué de la route sous le ciel bleu. Le beau temps va-t-il durer ?

Non. Première nuit affreuse. En fait ce qui est bien c’est que la première soirée camping était tellement nulle qu’on pouvait pas faire pire.

Je vais poster les photos sur Picasa. N’hésitez pas à mettre en plein écran les photos. Les appareils utilisés sont de super qualité (reflex et Bridge), très sympa pour les yeux.

Les photos sont ici
Gaspésie 13 Juillet

This is the end

Le meilleur road trip que je puisse faire.

Je suis parti avec 3 personnes, John et Fanny couple que je connaissais il y'a seulement un mois, et Louise qu'on a rencontré une seule fois suite à une annonce laissé sur Internet. ça aurait pu très mal se passer, ça s'est passé très très très bien.

J'ai vu des phoques, des orignaux, imaginé les baleines (on a vu seulement leur jet sortir de l'eau), des castors, des fous de bassan (200 000). Et surtout un ours ! A 10 mètres de moi en pleine randonnée dans un sentier.

J'ai planté ma tente sous la pluie, j'ai eu deux centimètres d'eau sous ma tente, mangé les pâtes les plus dégueulasses de ma vie, mangé un homard (10 pièces !) fait la fête, porté des perruques ridicules, rencontré des québecois, rencontré des français, rencontré des bordelais. J'ai bu plein de bières, j'ai perdu au tarot, j'ai gagné au tarot. J'ai allumé un feu, j'ai planté ma tente au bord de la plage, j'ai profité d'un jacuzzi extérieur, j'ai assisté à un concert country. J'ai sympathisé, j'ai bu, j'ai profité. J'ai fait de la route.

J'ai crevé, on a changé la roue, on en a eu pour 35 pièces. J'ai vu le rocher percé. J'ai vu le coucher de soleil, j'ai vu le lever de soleil, j'ai fait la fête à Marcel, j'ai appris pleins de techniques scouts. Je ne connais pas le nom de totem de Louise. J'ai marché 16 kilomètres de sentier avec des baskets. J'ai pris la pluie, beaucoup de pluie. J'ai pris le soleil. Beaucoup de soleil. J'ai bronzé. Je me suis baigné à la baie des chaleurs. J'ai visité le Parc du Bic, le parc du Forillon. J'ai galéré pour trouver une laverie, j'en ai finalement trouvé une.

Maintenant remplacer tous les "je" précédents par un "on" et vous verrez comment c'était le fun.

J'ai fait un Vrai Road Trip. Trop court. Trop long.
Des photos partout pleins. Je vais commencer à trier.

Et je vais essayer de vous raconter ça au jour le jour.

Ce soir, je suis à Montreal dans une ville que je connais finalement peu et j'ai un sentiment tout à fait bizarre. Je crois que je suis encore un peu en Gaspésie. ça va s'estomper.

lundi 20 juillet 2009

Georges (au Moyen-Orient)

A la fin d'une des aventures de Georges, je ne sais pas si vous vous en souvenez, je l'avais laissé dans un sale état. Gisant, craquelé et dénudé, on l'avait balourdé au fond d'un débarras pour embarras, puis dans une décharge. Au fond d’une déchetterie. Oh, Georges c’est mon canapé, mais après tout vous avez le droit de ne pas savoir. Un vendeur de tapis d’orient, cherchant quelques carpettes à rafistoler erra dans la déchetterie où Georges séjournait. Devant l’antiquité gisante, le vendeur s’entendit dire : « ce meuble est certes dans un piteux état, mais avec du soin, quelques coups pinceaux, des oripeaux en guise de housse et une certaine mauvaise foi, je pourrai le revendre à des pigeons comme une antiquité authentique. »

Le vendeur de tapis d’orient et de meubles en bois, antique mais surtout en toc, embarqua Georges dans sa camionnette pour le repeindre dans son atelier. Ce dernier fut si bien restauré, que le vil arnaqueur craqua devant ce canapé qui avait peau neuve. « Je suis content de moi, quelle merveille, sûr, ce meuble. Je suis con, tant de mois, quelle mère veille sur ce meuble ? » Cette dernière phrase ne veut rien dire mais essayez donc d’écrire un holorime qu’on rigole.

Donc Georges non seulement ne fut jamais revendu mais parti au bled, c'est-à-dire là où habitait notre marchand de tapis. Où croyez-vous qu’il habitat ? En perse bien sûr, en Iran. La patrie des tapis. Car notre receleur avait beau truander sur la marchandise, il n’en étant pas moins esthète en la matière. Et comme le dit le vieux dicton : mieux vaut un faux tapis persan volé qu’un vrai tapis percé volant. Quand on s’aperçoit de la supercherie on tombe de moins haut.

Mais malheur à Georges à la frontière iranienne. Un certain ahmadinejad avait pris le pouvoir par les urnes mais en trichant, si bien que la population contestait. De ces contestations légitimes mais réprimandées s’en suivit un durcissement des frontières suite auquel on observait une augmentation du zèle des douaniers qui contrôlaient les frontières, s’en suivait alors des réprimandes et des durcissements non légitimes et contestés pour qui chercha à rentrer sur le territoire sans visa. Georges fut donc refoulé. Risquer sa vie pour un visa, zyva ! Ce n’était pas possible, surtout que l’on ne donne jamais un visa à un canapé, je ne sais pas si vous avez remarquez. Pour rentrer Georges aurait pu donner un pot de vin pour charmer un haut dignitaire du pays. Mais vous savez tout comme moi que ce n’est pas facile de charmer le Cheikh. Placer ce jeu de mot vaseux encore moins.

Dommage pour Georges, ses nouvelles pérégrinations l’arrêtent donc à la frontière. Hébété, errant, arrêté et ratant Téhéran. Lui qui se voyait déjà dans la maison humble mais douillette de son sauveur, cajolant sur lui-même un vieux chat ronronnant. Quitte à être recouvert de poil. Car chacun sait que c’est le chat persan et non le Shah d’Iran qui perd ses poils lisses à Persépolis.


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Les autres aventures de Georges c'est ici, , et encore ici

mardi 7 juillet 2009

Tout finit par des chansons


Sur la route on a besoin d’un sac et d’une guitare. Si on est malin on prendra une valise et une guitare car le musicien peut s’asseoir sur sa valise pour jouer, mendier et tout simplement reposer son corps fourbu. Une guitare est tout aussi indispensable que le sac. Elle est le gardien des mélodies, des ritournelles et du sourire des filles. Pour remplir la valise, rien que du superflu, c’est l’essentiel.

« Avec mon sac et ma guitare, j’étais un peu fatigué / tout étais si désert pour se désaltérer / Et puis j’ai vu de la lumière et je vous ai trouvé / Bonne idée » (J.-J. Goldman, Bonne idée)

Avec un sac et une guitare, on peut voyager par le train, les wagons à bestiaux, les décapotables américaines ou les péniches parisiennes. Sur la route, on fera des rencontres fortuites qui forgeront notre caractère et notre personnalité. Parmi les amis découverts, certaines créatures diaboliques feront tourner les cœurs des plus téméraires. Parmi ces sirènes d’un soir, il y a la fille qu’on attendait.

« J’ai connu bien des gens, je les ai tous bien aimé / Mais dans leur visage, au fond, je n’ai rien fait que te chercher » (J. Dassin, la fleur aux dents)

Les premiers moments, les premières hésitations et tremblements sont les plus beaux moments d’une histoire. Ces petits riens qui font aimer la vie, ces derniers cadeaux du Père Noël. Comment je l’ai rencontrée ? Je m’en rappelle très bien. C’était le long du canal du centre, dans un bistrot de campagne.

« Chez la jolie Rosette au café du canal / Sous le tronc du tilleul qui abritait le bal / On pouvait lire sous deux cœurs enlacés / Ici on peut apporter ses baisers » (P. Perret, Au café du canal)

Le bar accueillait le bal d’un 14 juillet ensoleillé ; j’ai valsé tant que j’ai pu avec ma brune fraîchement séduite. Voulant profiter d’une intimité somme toute légitime, je lui proposais de prendre le grand air en quittant le village par le pont de pierre. Et si le soir tombe en même temps que la température, mes bras seront à même de te réchauffer.

« Il suffit de passer le pont / C’est tout de suite l’aventure / Laisse moi tenir ton jupon / Je t’amène visiter la nature » (G. Brassens, Il suffit de passer le pont)

Pris d’un désir soudain de plaisir, j’ai voulu connaître intimement cette fille resplendissante. Ça tombait bien, elle était d’accord. Protestant pour le principe, elle eut tôt fait de se laisser faire, les filles c’est comme ça.

« Et sur la colline, dans les sauvagines, tu te coucheras / Dans mes bras ma brune, éclairée de lune, tu te donneras » (M. Le Forestier, Education sentimentale)

Mais l’amour est volatile, il passe il s’accroche à des bribes et des moments. Mon amour m’a quitté au beau milieu de notre lune de miel italienne. La cité des Doges restera pour moi le synonyme d'une blessure. La vie est un carnaval, je me suis aperçu trop tard que ma promise portait un masque.

« Pour une belle éclusière j’ai largué les amarres / Le temps d’une rivière, le temps d’une bagarre / Sous le pont des soupirs elle m’a laissé tombé / Je n’ai de son sourire qu’une photo déchirée » (P. Bachelet, Le déversoir)

A peine rencontrer, à peine séparé, c’est la le résumé de la vie le plus court. Cette lumière me tiendra chaud encore un moment. Et je repars sur la route, avec mon sac et ma guitare, pour ne pas laisser mon cœur s’assêcher.

« Ma liberté, toi qui m’a protégé quand j’allais soigner mes blessures / Toi qui m’a fait sourire quand je voyais finir une belle aventure » (G. Moustaki, Ma liberté)

Sur ce, monsieurs dames les passants, n’oubliez pas d’ouvrir votre cœur à la musique. Vous savez ce qu’on dit : en France tout finit par des chansons.

Internet black-out

Pas d'Internet jusqu'au 9 Juillet normalement. Je suis à la bibliothèque pompant honteusement le wifi gratuit.

Ensuite je pars le 13 Juillet en Road trip autour de la Gaspésie pendant 14 Jours. On est 5 personnes. Un couple de français que j'ai rencontré ici, une québecoise qui va rejoindre son chum au nouveau brunswick et qui nous accompagne au moins une semaine et une française en stage à Québec. Les deux filles on les a trouvé sur Internet à la suite d'annonces postés. Bon on n'a pas eu trop de difficultés à choisir vu que ce fut les deux seules réponses.

Voilà.
Si j'ai Internet d'ici le 9 vous aurez de mes nouvelles sinon je vous dis rendez-vous le 27 et un énoorme résumé des 14 jours.

En espérant que Chonchon sorte des méandres du boulot et écrive un peu.

mercredi 1 juillet 2009

Magique

La classe ultime. J'ai vu Stevie Wonder place des Arts à Montreal ! Franchement. On me l'aurait dit un jour...

Petit résumé de la journée. Décollage 18h00. Arrivée sur les lieux avec deux potes 18h30. Un monde fou déjà. Pour rappel, le concert ne commence qu'à 21h30.

On devait rejoindre deux autres amis bien situés devant. Après quinze minutes pour marcher quinze mètres, on suit le peuple tel un jeu de labyrinthe et sans trop comprendre comment on sort de la place sans espoir de revenir sur nos pas. Bon ça c'est fait. On ne les rejoindra jamais. On décide de se mettre assez loin de la scène mais à côté d'un écran géant. Reste plus qu'à attendre 2h30. On joue au Uno (on s'occupe comme on peut). Deux autres personnes nous rejoignent. Je gagne au Uno (youpi). Plus qu'une heure à tenir. Et là comme par hasard il pleut. La bonne grosse averse qui te mouille la gueule. Hophop comme je suis prévoyant, je sors mon parapluie pas vaillant. Une nuée de parapluie s'ouvre dans le public. 50 minutes à tenir. Le moment chiant. Sous le parapluie, on attend, on attend, on attend.

Finalement il est 21h30, le directeur du festival parle. On ferme nos parapluies parce que sinon on voit rien et c'est pas drôle. Certains récalcitrants refusent de fermer leur parapluie. Mais sous la pression populaire au son primaire de : Parapluie ! Parapluie ! Histoire de bien faire comprendre lourdement qu'on voit rien et qu'ils nous font chier bordel. A chaque parapluie fermé, une ovation. La foule est légèrement surexcité. Le show s'annonce sous les meilleures auspices. Stevie (celui qui pense à celui du Loft est un con) arrive et comme par enchantement, il s'arrête de pleuvoir.

Première paroles de l'homme aux lunettes noires pour Michael Jackson, il a l'air très affecté de la mort de MJ qu'il considère comme un ami et surtout un grand, très grand artiste.

Première chanson, il fait participer les 200 000 personnes (!) sur une chanson dont je ne connais pas le nom. Histoire de chauffer un peu le public. Et c'est parti, jazz funk. On danse, on bouge, on s'éclate.

Et le moment le plus intense pour moi arrive. Il commence à entamer un morceau de piano. On reconnait vite que c'est Michelle des Beatles. Très intense, très émouvant. Une très grande réussite. Puis voir Stevie Wonder chanter en français, c'est la classe.

Petit hommage à MJ, une chanson de lui passe et tout le monde danse.
Le concert passe à une vitesse folle. Et un medley de tous ses tubes arrivent (I just called to say I love you, Isn't she Lovely), si si vous les connaissez. Cherchez un peu dans vos têtes et sur Youtube.
Puis vient le cultissime Superstition. La foule s'enflamme. C'est des moments qui restent gravés dans le marbre.
Fin du concert. Il est 00h15. Déjà ! Petit medley hommage à MJ de tous ses tubes et Stevie Wonder sur scène qui nous salue. Il se remet à pleuvoir des trombes d'eau juste à ce moment-là comme si...

Très beau cadeau de la ville de Montreal. C'est dur à retranscrire toute l'émotion, le groove qu'il y'avait pendant ces deux heures et demi. Un de mes meilleurs concerts. En tout cas, un des plus aboutis.

Aujourd'hui déménagement. J'aurais pas d'Internet pendant une semaine.

So see u later. And remember.

When you believe in things that you don't understand,
Then you suffer,
Superstition ain't the way.

mardi 30 juin 2009

Superstition !

Stevie Wonder pour mon anniversaire.

Je sais c'est la giga classe.

Résumé demain.

vendredi 26 juin 2009

Saint-Jean

Allo ! Bonne Saint-Jean à tous.

Hier c'était la fête nationale du QUEBEC (très important, j'veux pas d'embrouille moi).
Donc, hier soir tout Montreal, c'est à dire 200 000 personnes (!) 3 fois les Quinconces pour la victoire de Bordeaux, s'était rassemblé Parc Maisoneuve pour un méga concert et les stars du coin, Eric Lapointe est une star au Québec, sachez-le ; Guy Lagache (il anime Tout le monde en parle, une star aussi.

C'était fou !

Et c'est la première fois de ma vie que je vois un peuple tellement attaché à sa nation. Entre les souverainistes qui veulent se séparer du Canada, les nationalistes et tous ce qui finit en -istes, une belle pagaille québécoise. Mais tout le monde est attaché à un même drapeau, une même langue. Franchement, il faut l'avoir vécu pour pouvoir se rendre compte de l'ampleur de la fête et de l'attachement des québécois pour leur belle province. Des drapeaux bleus et blancs partout et on parle FRANCAIS. Grosse polémique les jours d'avant parce que deux groupes anglophones allaient jouer pendant le concert. Finalement, pas de groupes anglais à l'horizon. Un concert euh.. disons que nous français les chansons québecoises on les connait pas trop. C'était un peu plate pour nous (expression québecoise pour dire que c'était un peu emmerdant par moment).

Donc le 23 Juin tout le Québec fait la fête à pas d'heure. Le premier juillet fête nationale du Canada....
Connaissent pas les québecois. On déménage le 1er Juillet, on fait pas la fête. En fait, on murmure (vive les gros sous-entendus sourire en coin) que le 1er Juillet tous les québecois (enfin tous 200 000 ménages, c'est déjà pas mal) déménagent pour ne pas la fêter justement cette fête du Canada. Pas de commémoration. D'ailleurs la plupart des gens travaillent et déplacent le jour férié en fin de semaine pour avoir un gros week-end de 3 jours. C'est pour vous dire l'attachement du peuple québecois au premier Juillet.
Le 23 Juin, c'est LEUR fête. Et ça j'ai bien compris. Franchement quand on est français, on est réellement touché par ces gens qui luttent pour garder leur langue, la langue française et ne pas se faire bouffer par les Anglais.

Bonne Saint-Jean à tous.

Et à tantôt !

jeudi 25 juin 2009

L'été

Petite semaine sabbatique pour Chonchon. Il est temps de respirer l'odeur des vacances. Il est temps de vivre à l'heure d'été. A très bientôt.

Fête de la Sain-Jean

http://picasaweb.google.fr/molmeus/StJean#

Résumé prochainement

mardi 23 juin 2009

Alice

Le vent me glaçait le dos. Je brûle cigarette sur cigarette. Ce n’était pas la bonne semaine pour arrêter de fumer, ce n’était pas la bonne semaine tout court. La nuit tombe doucement. Je sais que les gens raisonnables n’ont pas toujours la belle vie, mais être je-m’en-foutiste c’est parfois trop dur.

"Quand on te regarde on dirait un ange, tu es si légère que tu peux t’envoler pour un oui pour non. Mais je n’ai pas envie, moi, je veux que tu restes sur terre."

Mon verre de bière glisse de mes mains malhabiles. J’ai l’impression de tout échapper, de ne rien contrôler. On fait comment quand les idées s’embrouillent et que la bière a le goût des larmes ?

"Tu te souviens de cette devinette : entre un kilo de plomb et un kilo de plume, quel est le plus léger ? Moi je ne répondais aucun des deux bien sûr. Toi tu ne te trompais jamais, tu répondais le kilo de plume. Car maintenant je sais que tu as raison. L’important ce n’est pas ce que l’on est mais ce que l’on semble être."

Tu me détestes mais moi je t’aime. Et plus je tiens à toi et moins je te laisserai le choix. Je suis un poids pour toi et tant mieux, j’aimerai tellement te lester. Tu peux me faire la gueule ou me pourrir la vie mais moi je ne partirai pas. C’est dur tu sais ? C’est dur d’aimer au point de blesser.

Quand tu reviendras, je n’existerai peut-être plus à tes yeux.

Si au contraire tu me pardonnes, j’espère qu’on se tombera dans les bras. Tu me serreras fort, comme jamais tu ne m’as serré. On ouvrira la meilleure des bouteilles, un vin de ton année de naissance, et on dressera le plus beau des banquets. On dînera toi, moi et les amis. Un vrai festin, comme jamais tu n’as mangé.

... alcoolisées

Bon ben les soirées s'enchainent. Vendredi dernier après m'être promené en vélo (faut que j'en achète un, ça devient urgent) prêté par un ami, passage devant le gros marché local qui sera juste à côté de ma future collocation (je vous ai déjà dit que j'étais super bien situé ?) où on se rend compte qu'un kilo de nectarine coûte 3 dollars et qu'un kilo de roquefort coûte 50 dollars. Au Canada, les français doivent faire leurs deuils pour le vin et le fromage. Horriblement chers tous les deux.
Puis bon ensuite on est allé dans un concert de jazz manouche tout pourri mais qui a permis de rencontrer plein de PVTistes. Puis fin de soirée chez une française à 3 heures du mat. Le réseau se forme. Doucement mais surement.
Le lendemain, ma future collocatrice (je vous ai déjà dit qu'elle était super sympa ?) m'invite à une party avec que des québécois. Ben nous, ils nous comprennent très bien, mais c'est pas super réciproque. Je vous sortirai quelques expressions du coin pour vous faire rêver. Je suis rentré légèrement titubant en taxi vers 3 heures.
Puis hier rebelote. Non en fait, il y'avait la fête de la musique à Montréal pour la première fois. Et pourri est encore trop au-dessus de ce que pouvait être l'ambiance. Il y'avait 4 scènes. Une grosse scène qui passait du jazz qui après deux nuits alcoolisées avait une légère tendance à m'endormir. On est parti chercher les trois autres scènes...

Une scène où il ne se passait rien. Une autre où il y'avait un pauvre instrument de musique. Et le dernier. Le must pour finir. Trois filles qui chantent à capella. Bon ben je rentre hein... Que faire d'autre ?

Après-Demain c'est la Sain-Jean. Jour férié et de fête nationale au Québec. Donc grosse party mardi soir et gros concert avec pleins de chansons traditionnelles québecoises mercredi.

lundi 22 juin 2009

Twitter, ou comment je deviens un vieux con

Est-ce que vous connaissez Twitter ? On en parle en ce moment dans quelques médias classiques et beaucoup sur internet. De quoi s’agit-il ? D’un logiciel qui permet d’écrire et de diffuser en temps réel sur la toile des messages de 140 caractères maximum. Voilà c’est tout, je répète : il s’agit d’un logiciel disponible depuis internet qui permet de diffuser en temps réel des messages de 140 caractères maximum.

C'est-à-dire que je peux créer une page personnelle sur internet. Où j’écris quand bon me semble des petits messages, type : Chonchon écrit : « je suis en train de faire du repassage ». Et dès que le repassage est fini : Chonchon écrit : « oula oula c’était dur le repassage ». A cette page personnelle pleine de messages sensationnels sur ma vie, peuvent se connecter et s’inscrire des amis, des inconnus. Voilà, si j’ai bien tout compris.

Et ? Et ?

Plein de personnes en parlent sur internet. C’est génial, c’est la nouvelle façon de communiquer, c’est l’avenir de l’information. Et moi je me sens seul. Je n’arrive pas à comprendre ce qui emballent les utilisateurs de twitter. Qu’il s’agisse d’un gadget un peu marrant, certes. Mais après ? À quoi ça sert de diffuser à tire larigot des messages de 140 caractères ? Sans compter le côté chronophage et cyber-dépendant du truc. On « twitte » pour la volonté de montrer aux autres qu’on a une vie passionnante ? Qu’on sait écrire ? Je ne sais pas. Je ne comprends pas.

Déjà avec Facebook je suis paumé. Facebook, d’après ce que l’on m’a dit c’est la même chose que twitter mais en plus évolué, dans la mesure où l’on peut mettre des photos, des vidéos et puis euh voilà. On créée aussi une page perso (où on se montre le plus parfait de la terre bien évidemment), et d’autres « amis » ou inconnus (le plus souvent des inconnus, des connaissances d’une soirée) s’inscrivent pour mater ce que vous devenez (d’où l’intérêt d’avoir une page de présentation soignée, pour bien montrer aux connaissances d’un soir qu’on est un être extraordinaire tout de même).

Bon voilà. Et je ne comprends toujours pas l’intérêt. Pour garder contact avec des gens ? Il existe déjà plein d’autres moyens : téléphone, adresse postale, email, msn. Pour retrouver des anciennes connaissances ? Il existe les pages blanches, et copainsdavant.com. Pour séduire des personnes quand on est célibataire ? Il existe déjà meetic ou l’UCPA. Pour montrer des photos à des amis à l'étranger ? il existe picasa ou flickr.

Non non à mon avis, Facebook doit son succès à deux raisons : il permet de croire que l’on a plein d’amis et de se faire croire que l’on est quelqu’un de bien, ce qui revient au même. C’est un substitut de vie. C’est une procuration. Sur internet, contrairement à la vraie vie, on peut se montrer sur l’angle que l’on veut, on peut choisir ce que l’on représente, on peut choisir d’être un « ami » ou d’accepter des « amis » et surtout les exhiber. Et pendant ce temps là, pendant ce temps passé sur facebook, on ne vit pas. On n’est pas dehors, on n’affronte pas la vraie vie, les bagarres, les disputes, les ennemis du dehors. Facebook c’est un ersatz.

Comme Twitter est un ersatz d’écriture. Des messages de 140 caractères pour montrer, pour faire croire, pour faire style. Au lieu de vivre, au lieu d’écrire vraiment. Plus de roman, de nouvelles, de carnet de voyage, de blog, de journal intime, d’article, de lettres. Non. 140 crétins de caractères.

Et en écrivant ça, j’ai l’impression, déjà, de devenir un vieux con. Comme quand ma grand-mère a regardé arriver internet il y a dix ans en demandant à quoi ça sert ? Et moi je demande facebook, twitter à quoi ça sert ? Et je passe à mon tour pour un vieux hors sujet, has been.

Que dire d’autre ?

Que ma grand-mère n’a toujours pas utilisé internet une seule fois. Et c’est la plus heureuse des mamies.

vendredi 19 juin 2009

Au fil des soirées...

Depuis hier il fait un temps digne d'un mois d'octobre en France. Pluie, vent (j'ai l'impression que le vent faudra s'y habituer) et froid sont de la partie. 10 degrés de perdu en 24 heures. Joie.

Question administratif. Je suis allé revoir ma conseillère HSBC. J'ai ouvert un compte la-bas. Faut juste que je transfère des fonds maintenant. J'ai enfin ma carte de débit avec mes 40 opérations par mois. Youhooou.
Sinon j'ai contacté l'Ordre des chimistes et en fait y'a eu un problème dans une fiche que j'ai mal rempli donc je suis reparti pour 2 mois d'attente. Ce qui dans le fond ne me dérange pas car l'objectif de Juin-Juillet c'est d'utiliser le V de PVT.

Sinon 2 voyages se profilent à l'horizon. Un à New-York, la ville la plus fascinante du monde (n'est ce pas Chonchon ?) début Juillet. Et un gros Road Trip de 15 jours en Gaspésie. J'ai deux choix. Soit 10 personnes que je connais pas trop, soit 2 (on en cherche une troisième) avec qui je vais très bien m'entendre, sur. J'en reparlerai.

Puis bon les soirées. Bon pour l'instant, ça reste entre français. ça viendra plus tard les potes québécois. Avant-hier, soirée PVTiste, bofbof. Y'avait du monde mais bon les gens franchouillards quoi. Entre la fille qui sur le forum se déclare alcoolique prête à faire la fête, qui finalement boit une bière et va se coucher à 23 heures. Un autre qui fait des blagues pas drôles (en plus il a une sale gueule). Bon 2-3 gens sympas quand même hein dont 2 assez roots qui ont dans l'optique de louer un van et traverser le Canada et un autre complètement opposé, qui a l'Iphone la putain de montre (lui il a moins de 50ans et a déjà réussi sa vie) qui a vécu aus States, en Angleterre, au Japon mais sympa. Après tous ces gens là viennent faire le road trip, j'ai un peu peur que des groupes se forment. Et je sais qu'il y'en a qui vont me saouler. Dans l'ensemble soirée moyennement réussi.

Deuxième soirée hier soir. 20h40 on m'appele, 21h15 en ville. Les deux roots, le bling-bling sympa et la fausse alcoolique sont là (ouep pour préserver leur intimité je les renomme) plus deux autres personnes. Soirée assez sympa. J'ai pu mieux parler avec les deux roots. Je pense que je vais bien m'entendre avec eux.
Ah oui moment marrant, la fausse alcoolique (je l'aime pas trop) qui a pris une Guiness pour en boire une gorgée prend un peu de temps pour rentrer dans le métro où on était tous à l'intérieur et... bam les portes se referment juste devant sa gueule. Seule. 15 minutes à attendre. En bon bordelais, j'ai envie de dire que ça daille gavé pour elle.

Sur ce, troisième soirée (je vous rassure pour l'instant c'est soft donc possible) avec petit concert. We'll see.

mardi 16 juin 2009

Point grand chose

Pas grand chose depuis lundi. Je me suis rendu compte qu'à chaque retrait HSBC, il me prenait 1,5 dollars c'est pas grand chose certes mais ça m'a conforté dans l'idée de prendre un compte ici. Tout de façon dès que j'aurai un boulot, faudra que j'ouvre un compte.

Demain j'ai rendez-vous avec une fille qui serait prête à faire un petit tour en Gaspésie. Un petit Road Trip en juillet. A voir.

Sinon rien.

J'ai fait trois vidéos pour montrer un peu l'ambiance qu'il y a au Parc Mont Royal. Entre les hippies au son des tam-tams et les geeks qui se battent et se traitent d'enchanteurs de merde (avec l'accent, c'est encore plus top).
See u les gens.





dimanche 14 juin 2009

USB


Oh oh oh. J'ai trouvé cette image rigolote sur internet.
Pour les branchements immédiats, la bluetouffe ne remplassera jamais l'usb !

Le Canada et ses pourboires

Bon ben les sorties s'enchainent... Après ma soirée PVTiste, j'ai enchainé le lendemain avec une sortie avec ma futur coloc. On est allé dans un resto italien avec des amis à elle (oui moi pour l'instant des amis point beaucoup j'en ai). C'est marrant les restos, les serveurs sont tout mielleux et guettent ton verre d'eau. Dès qu'il est vide, hop hop il se précipite avec leur pichet pour te le remplir. Par contre, on rigole moins pour la note. C'est comme aux States, faut laisser des pourboires, obligé sinon tu sors pas du resto. Mais attention, les pourboires à laisser correspond à un savant calcul, et que même après Bac +5, t'as du mal à trouver la somme exacte qu'il faut laisser. En gros ton repas a coûté 20 dollars (Hors-taxe, faut s'y faire), donc 2,5 dollars de taxe. Donc moi on me dit faut laisser à peu près le montant de la taxe, donc je laisse 2,5 dollars. Malheureux! Faut laisser un peu plus genre 2,72 dollars. Pourquoi ? Je n'ai troujours pas compris. Résultat, tu lis repas à 20 dollars et t'en as pour 25 dollars et des poussières. Et plus la note est corsée plus faut laisser un pourboire élevé alors que c'est le même service.
La même chose dans les bars. Tu commandes une bière 4 dollars, tu laisses 5. Si tu donnes que 4, tu peux te brosser pour te faire reservir. Les serveurs ont une très bonne mémoire des rapaces ou des pauvres français innocents qui comprennent rien à cette histoire de pourboire. On a cherché un guichet HSBC pendant 1h30. C'était un peu chiant ça. Puis on est sorti dans un bar qui passait de la musique nineties (Rage Against, Beastie Boys mais aussi Spice Girls, fallait faire le tri).

Le lendemain, j'ai emménagé dans mon appart pour 15 jours et je suis allé voir sur une terrasse d'un immeuble invité par des français rencontré avant-hier le premier feu d'artifice de la saison. A Montréal, y'a un concours de feux d'artifice, le plus beau gagne le respect de tous les Montréalais à vie. Hier c'était l'Italie.

Après 3 journées intenses, aujourd'hui je sais pas trop ce que je vais faire. Maybe acheter un vélo comme à Stras et faire un tour tant qu'il faut chaud.

Ah oui j'ai visité l'exposition John Lennon et Yoko. C'était achement bien. Mais bon vous avez déjà les photos

samedi 13 juin 2009