mercredi 1 juillet 2009

Magique

La classe ultime. J'ai vu Stevie Wonder place des Arts à Montreal ! Franchement. On me l'aurait dit un jour...

Petit résumé de la journée. Décollage 18h00. Arrivée sur les lieux avec deux potes 18h30. Un monde fou déjà. Pour rappel, le concert ne commence qu'à 21h30.

On devait rejoindre deux autres amis bien situés devant. Après quinze minutes pour marcher quinze mètres, on suit le peuple tel un jeu de labyrinthe et sans trop comprendre comment on sort de la place sans espoir de revenir sur nos pas. Bon ça c'est fait. On ne les rejoindra jamais. On décide de se mettre assez loin de la scène mais à côté d'un écran géant. Reste plus qu'à attendre 2h30. On joue au Uno (on s'occupe comme on peut). Deux autres personnes nous rejoignent. Je gagne au Uno (youpi). Plus qu'une heure à tenir. Et là comme par hasard il pleut. La bonne grosse averse qui te mouille la gueule. Hophop comme je suis prévoyant, je sors mon parapluie pas vaillant. Une nuée de parapluie s'ouvre dans le public. 50 minutes à tenir. Le moment chiant. Sous le parapluie, on attend, on attend, on attend.

Finalement il est 21h30, le directeur du festival parle. On ferme nos parapluies parce que sinon on voit rien et c'est pas drôle. Certains récalcitrants refusent de fermer leur parapluie. Mais sous la pression populaire au son primaire de : Parapluie ! Parapluie ! Histoire de bien faire comprendre lourdement qu'on voit rien et qu'ils nous font chier bordel. A chaque parapluie fermé, une ovation. La foule est légèrement surexcité. Le show s'annonce sous les meilleures auspices. Stevie (celui qui pense à celui du Loft est un con) arrive et comme par enchantement, il s'arrête de pleuvoir.

Première paroles de l'homme aux lunettes noires pour Michael Jackson, il a l'air très affecté de la mort de MJ qu'il considère comme un ami et surtout un grand, très grand artiste.

Première chanson, il fait participer les 200 000 personnes (!) sur une chanson dont je ne connais pas le nom. Histoire de chauffer un peu le public. Et c'est parti, jazz funk. On danse, on bouge, on s'éclate.

Et le moment le plus intense pour moi arrive. Il commence à entamer un morceau de piano. On reconnait vite que c'est Michelle des Beatles. Très intense, très émouvant. Une très grande réussite. Puis voir Stevie Wonder chanter en français, c'est la classe.

Petit hommage à MJ, une chanson de lui passe et tout le monde danse.
Le concert passe à une vitesse folle. Et un medley de tous ses tubes arrivent (I just called to say I love you, Isn't she Lovely), si si vous les connaissez. Cherchez un peu dans vos têtes et sur Youtube.
Puis vient le cultissime Superstition. La foule s'enflamme. C'est des moments qui restent gravés dans le marbre.
Fin du concert. Il est 00h15. Déjà ! Petit medley hommage à MJ de tous ses tubes et Stevie Wonder sur scène qui nous salue. Il se remet à pleuvoir des trombes d'eau juste à ce moment-là comme si...

Très beau cadeau de la ville de Montreal. C'est dur à retranscrire toute l'émotion, le groove qu'il y'avait pendant ces deux heures et demi. Un de mes meilleurs concerts. En tout cas, un des plus aboutis.

Aujourd'hui déménagement. J'aurais pas d'Internet pendant une semaine.

So see u later. And remember.

When you believe in things that you don't understand,
Then you suffer,
Superstition ain't the way.

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