mercredi 18 février 2009

Ma première histoire érotique

Note : bande de petit coquinous, j’ai écrit pour vous ma première histoire érotique ! Allumez les lampes d’ambiance, fermez les persiennes, allongez vous dans votre sofa. Et profitez. C’est mieux que le porno de canal +, c’est la chonchon’s hard story.

Christina tardait à rentrer à la maison. Depuis déjà longtemps elle avait fini de classer ces pénibles dossiers, elle restait seule dans l’open space. Il était bientôt 20h mais la moiteur des longues soirées d’été semblait ne jamais vouloir partir. Comme de par hasard la climatisation n’en faisait qu’à sa tête. Si bien que Christina pour conjurer la chaleur n’était vêtue que d’un léger chemisier. Malgré l’heure tardive. Dans la semi pénombre n’importe quel visiteur impromptu aurait succombé à ses formes avantageuses. Au chemisier à moitié transparent laissant deviné deux tétons bien ferme et têtus car, je n’invente rien, Christina ne portait jamais de soutien-gorge. Cette particularité vestimentaire aurait dû lui coûter nombreux blâmes, mais le supérieur hiérarchique ne disait rien car il y trouvait bien son compte. Qui ne dit mot consent. Le supérieur, Vincent puisque c’est son nom, n’était non plus rentré chez lui. Prétextant une réunion tardive il avait pris congé de sa femme par téléphone. La réunion était fictive, ce qui intéressait Vincent c’était la perspective de se retrouver seul par cette soirée étouffante avec Christina.

Ce qui devait arriver arriva. Les deux salariés téméraires se croisèrent dans le hall qui mène à la machine à café. Christina allait chercher une serviette pour s’éponger un peu car vraiment elle transpirait trop. Quelques gouttes de sueur commençaient à perler entre ses seins. Vincent allait vers les toilettes pour se rafraîchir aux lavabos jouxtant les water-closet. Cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pratiqué le coït et une solide érection le tenait à l’étroit dans son 501. Un peu d’eau fraîche pourrait peut-être l’aider à lutter contre ses pulsions charnelles.

Oui mais voilà Vincent et Christina s’heurtèrent l’un à l’autre dans le hall. « ooohh excuse moi Christina je ne savais pas que tu étais encore dans les bureaux à cette heure-ci, mentit Vincent. » « oh non vous ne pouviez pas savoir je suis désolé j’aurai du vous avertir de ma présence, s’excusa presque Christina en vouvoyant Vincent comme l’impose les relations hiérarchiques. »

Sur ces entrefaites là, et je vous assure qu’il n’y a rien de cochon dans le mot entrefaites, Vincent fit mime de regagner son bureau. Il se ravisa et, inclinant légèrement la tête, susurra : « Christina et si nous délaissions quelque temps nos dossier pour profiter un peu de la vie, et des jeux plaisants que la présence inopinée d’un homme et d’une femme peut enjamber, pardon engendrer. » « C’est-à-dire ? demanda faussement naïve Christina, sentant soudainement une chaleur l’envahir dans son bas-ventre. » « nous pourrions faire l’amour comme des chiens lubriques et assoiffés de sexe, disons par exemple sur cette photocopieuse. » « Mais vous êtes fous ! » hurla Christina « je ne tiens pas à avoir des tâches d’encre sur mes fesses » « Ne vous inquiétez pas c’est une imprimante laser, vous ne risquez rien » « dans ce cas allons-y ».

Et Christina et Vincent copulèrent des heures et des heures jusqu’au petit matin, ne faisant de pause que pour remettre des feuilles A4 dans le bac d’alimentation ou pour changer de préservatifs. Ainsi va la vie.

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