jeudi 19 février 2009

Musique Partie 2

Année lycée.

Matrix. Le film que j’ai dû regarder 20 fois en 2 ans (et que je n’ai plus regardé depuis cette époque). Marylin Manson, Rammstein et la finesse allemande.

Entretemps, en seconde, mon cousin qui est beaucoup plus cultivé que moi niveau musique. Lui c’est Hitler moi Mussolini (en gros, un nul qui n’arrivera jamais aux bottes aryennes de mon cousin musicalement parlant). Quelle belle comparaison ! Je me sens d’une humeur fofolle à m’attirer des regards noirs et désapprobateurs. Oui, mon cousin m’a fait découvrir le trip-hop (ou abstract hip-hop pour les cultivés). Comme son nom ne l’indique pas, c’est de la musique électronique douce, triste, mélancolique parlant d’un spleen permanent et sans aucun espoir de survie dans ce bas monde pollué, raciste et puant. Enfin bon, c’est surtout une musique qu’on écoute dans un hamac en fin de soirée estivale.

Essentiellement cinq groupes :

Massive Attack, Portishead, Morcheeba, Air et Zero 7.
Protection, Dummy, Big Calm, Moon Safari et Simple Things.
Protection, Roads, The Sea, All I Need et In the Waiting Line.

Suivront une constellation de groupes tristes et/ou lounge.

Archive, Craig Armstrong, Bonobo, DJ Shadow, Emiliana Torrini, Hooverphonic, Goldfrapp, Kid Loco, Kinobe, Kruder & Dorfmeister, Lamb, Mùm, Nitin Sawhney, Pelican City, Thievery Corporation, UNKLE.

Et je n’ai vu aucun de ces groupes en concert. Un jour. A l’époque, mon préféré restera Zero 7. Cet album est le prototype de ce que j’aimais à l’époque. Pour moi, le plus bel album électro du siècle. Chaque chanson me touchait en plein cœur.

Pour la petite histoire, la première fois que j’ai entendu Glory Box de Portishead (la plus connue) c’était à la fin de Chacun Cherche son Chat de Klapisch et ça m’a foutu un choc. J’ai cherché désespérément cette chanson jusqu’à que mon cousin me fasse écouter Portishead. Merci cousin !

Quand arrive la première S. Entretemps Matrix m’a fait découvrir que la musique douce ça va un moment mais rien ne vaut un bon riff de guitare avec une voix allemande harmonieuse te gueulant DU HAST !! Je commençais à saturer de la musique posé. On est jeune bordel ! Il faut se défouler un peu. Tuer les vieux, boire de la bière et roter à la gueule des profs (c’est ma période rebelle mais pas trop)

Et là. J’essaie de me souvenir comment j’ai fait pour découvrir les Strokes mais je sais plus.
Petit rappel. Nous sommes en 2001. Issue d’une mouvance new-yorkaise, le garage rock renait de ses cendres. Choc. Je n’en reviens pas. Enfin quelque chose qui change du hip-hop. Bon faut avouer c’est quand même de la merde le gangsta rap. Une musique qui me correspond dans mon envie de me rebeller (un peu). Viendra les White Stripes. Mais pour moi c’est surtout les Strokes. Sans me vanter, je devais être un des premiers à écouter ce groupe au lycée. Avant qu’ils soient connus et que leur musique passe dans une publicité. A partir de ce moment, j’ai renié au plus profond mes C.D. de rap et je suis devenu ROCK !

Entretemps, en trois ans de lycée, une amie m’a fait découvrir Radiohead (OK Computer). J’ai passé des soirées à danser sur Muse et System of a Down. Et à buller sur Clandestino de Manu Chao.

Ah oui j’allais oublier un dernier pan de ma vie musicale. Un ami du lycée me l’a ressorti récemment, comme quoi ça avait dû marquer.
J’étais complètement fou de Dido. C’est comme ça. Y’en a ils avaient le C.D. des Spice Girls (suivez mon regard), d’autres c’est Alanis Morissette ou Björk.

Moi j’étais un groupie de Dido. Complètement baba. Au point d’avoir des posters partout dans ma chambre. De guetter ses passages à la télé, de télécharger ses clips. Et d’écouter son album soixante-quatorze mille deux cent trois fois (plus ou moins une fois). D’ailleurs je me rappelle d’une engueulade avec ma mère qui en avait marre d’entendre dix fois dans la journée l’album de Dido sur ma chaîne. Je crois que ça les rendait fou.

Enfin bon. Je sais pas pourquoi elle. En y repensant. C’est pourtant pas la plus belle voix, pas le plus grand charisme. Les chansons sont assez pop mièvres. Quoique… Certaines sont quand même très réussies. Mais elle était achement jolie quoi.

Voilà j’arrête de vous saouler avec ma vie. Mais bon, ça me permet aussi de voir mon évolution. Et je me rends compte que la stabilité n’a jamais été mon fort. J’écoute. J’enregistre. Je sauvegarde dans mon cerveau. Je la ressors un jour. Ma musique c’est tel que je suis dans la vie, un bordélique ambulant.

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