lundi 19 janvier 2009

La plante verte

Ça m’éclate. La plante verte. Vous avez madame des plantes vertes chez vous ? Non ducon j’ai des plantes jaunes. Mais pourquoi utilise-t-on l’adjectif vert au mot plante puisqu’on sait quand même, enfin moi je le sais, que les plantes sont nécessairement, génétiquement, apparemment vertes. C’est superflu c’est bidon ça sert à rien. Plante verte ça n’existe plus. Je le supprime du vocabulaire niais et idiomatique. Bon mais en fait ça marche c’est déjà ça. Si on prend par exemple l’expression bleu azur. Ah mais non. Ah mais non. L’azur par définition c’est le ciel, et je vous assure qu’il n’est pas bleu tout le temps ah ça non. C’est blanc, noir, gris, moutonneux mais bleu plein ah non pas tout le temps. Donc bleu azur c’est une expression coloriste absurde. Encore plus que plante verte, mais c’est mon avis. Remarquez heureusement l’homme n’est pas con il n’utilise pas les expressions coloristes à toutes les sauces, prenez par exemple une orange. On ne dit pas une orange orange. Ridicule. Pourtant l’orange est bien orange, enfin si elle est mûre. Mais non une orange orange c’est bien ridicule. Si si. C’est comme un marron marron. Ça fait doublon c’est pas joli. Si on pousse la réflexion plus loin on peut envisager d’avoir un bleu suite à un marron. Ça serait un bleu marron et ça, ça se dit encore moins. Vous remarquez également qu’on dit souvent une rose rouge, ah la satané rose rouge symbole de l’amour, je t’aime tu m’aimes et la vie coulera bien drue. Ah la rose rouge, alors qu’entre nous il existe également des roses roses. Mais les roses roses les écrivains de beau romans à l’eau de rose (rose) n’en utilise pas (des roses roses) question de redondance. Vous suivez ? Pendant qu’on est dans les redondances du vocabulaire j’en profite pour glisser que l’on parle très peu de mures mûres. Alors qu’entre nous les murmures existent. Incroyable non ?

Aucun commentaire: